Avec le guide des préinscriptions 2007-2008, Puteaux fait bonne figure. Plus de 150 activités nous sont proposées autour de quatre thèmes : Conservatoire, Culture, Jeunesse et Sport. C’est une vraie mine d’activités que nous propose la municipalité et nous ne pouvons que saluer le dynamisme de la vie sociale et culturelle de la ville.
Cependant, deux questions simples se posent au regard de ce guide très complet : Qu’en est-il des associations humanitaires ? Quel rôle doit jouer la mairie dans la vie associative ?
Avec le Centre Communal d’Action Sociale, la Maison départementale des personnes handicapées, les services d’aide ou de repas à domicile, de même que le Club 102, les personnes âgées et les personnes handicapées ont tout pour être écoutées et prises en charge, et ce n’est pas un luxe. Mais qu’en est-il des associations humanitaires ou sociales ?
Et c’est également là que se pose notre question sur la place de la municipalité. L’effort humanitaire doit-il se réduire au jumelage avec la ville de Kati au Mali ? Si la volonté de codéveloppement est bien réelle, elle paraît un peu légère et sous contrôle !
Ce que nous demandons aujourd’hui, c’est que la vie associative dépasse le giron de la mairie et valorise les initiatives individuelles ! Le citoyen putéolien doit être encouragé à développer, à construire, à bâtir, car sans volonté individuelle il n’y a pas de dynamisme collectif. Le dynamisme associatif et social ne doit pas être subi mais au contraire provoqué ! Comme on se lance dans la création d’entreprise, combien d’habitants de Puteaux souhaiteraient s’investir dans des causes sociales ou humanitaires ? Combien de causes nationales ne sont pas relayées dans notre ville ?
Sortons de cette dualité binaire mairie-individus et rentrons dans une collaboration de proximité. La richesse d’une ville vient de sa diversité.
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