21 nov. 2007

La Médiathèque en questions


Alors que Madame le Maire, lors du conseil municipal du 6 octobre, annonçait l'inauguration du Palais de la Médiathèque en janvier 2008, nombreux sont les Putéoliens se remémorant les travaux incessants, les délais allongés, les dates de livraison repoussées, les retards accumulés.

Déjà, le 6 février 2007, la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France publiait dans son rapport sur la gestion de la commune de Puteaux un chapitre entier sur le constat d' « une maîtrise insuffisante de la programmation des marchés », citant parmi d'autres l'exemple du marché de la médiathèque (« Des coûts non maîtrisés : le marché de la médiathèque »).

Ainsi, les ressentis des Putéoliens se trouvent validés par des remarques très parlantes :
- « De juin 1998 à octobre 2002, date d'adoption par le conseil municipal du dossier projet, le programme a été modifié quatre fois, le plus souvent dans des délais très brefs. Ceci dénote une insuffisante étude des besoins. » On y découvre que le bâtiment qui devait initialement comprendre une galerie d'art et une salle de conférence accueillera en réalité deux salles de cinéma, une bibliothèque-médiathèque et un espace d'exposition.
- Alors que le coût prévisionnel était estimé à 5,8 millions d'euros en 1999, le marché a été réellement attribué à 18,2 millions d'euros en 2005. Cette augmentation est en partie due à la modification des façades vitrées que la commune justifie par la volonté d'améliorer « la signature architecturale ». Le rapport conclue que « si ce changement avait été décidé au stade de l'avant-projet définitif et non à sept mois de la fin des travaux, elle aurait été bien moins coûteuse. »
- Enfin, le rapport conclut que la fin des travaux été prévue en octobre 2006.

Le Mouvement Démocrate de Puteaux condamne la gestion approximative de la municipalité. La ville se repose sur son aisance financière actuelle sans tenir compte de la gestion changeante de La Défense. La gestion financière doit être plus responsable et raisonnable.

Le Puteaux d'aujourd'hui me rappelle les entreprises lors de la crise économique des années 90. Elles vivaient dans l'excès, avec le même train de vie que lors des années fastes. Elles comprirent qu'il devenait nécessaire de mettre fin au gaspillage irresponsable. Les services des achats devinrent rois pour mettre fin aux excès dans lesquels étaient tombées les entreprises.

Contrairement à ce que peuvent dire d'autres personnes, il ne s'agit pas de se « couper les jambes », de mettre fin à toute activité du domaine du bien-être, du loisir et de la vie sociale, il s'agit simplement, comme chaque habitant s'évertue à le faire dans son propre foyer, de ne pas jeter en l'air l'argent du contribuable, sous le seul prétexte que l'argent coule aujourd'hui à flot.

19 nov. 2007

Rue Cartault: de pire en pire


De plus en plus fréquent: rebelote, nous déplorons des vitres de voiture brisées rue Cartault...

Nous nous interrogions sérieusement la semaine dernière...nous nous inquiétons franchement désormais...

14 nov. 2007

Des éléphants à Puteaux pour Noël


Amis putéoliens, vous avez pu remarquer que la mairie a déjà installé les décorations de Noël dans la ville: guirlandes lumineuses, éléphant géant (sic) sur la place Stalingrad, mairie transformée en château de la belle au bois dormant...
Pour la modique somme de plus d'un million d'euros....

Quand on sait que la ville de Strasbourg, ville de lumières, connue pour son remarquable (et très touristique) marché de Noël, dépense 700 000€, le fait que Puteaux en dépense près du double laisse rêveur...

Si vous vous demandiez comment le budget de la ville était géré, voilà un élément de réponse!
Des paillettes, encore des paillettes, toujours des paillettes!

12 nov. 2007

Les briseurs de vitre ont encore frappé rue Cartault

Cela semble devenir la norme rue Cartault: une fois de plus, dans la nuit de samedi à dimanche, deux voitures se sont retrouvées avec une vitre cassée.

Le MoDem de Puteaux s'interroge: quid de la mise en place de la vidéosurveillance, spécialement dans ce quartier ou ce n'est pas la première fois que ce genre d'incident ce produit?

Que fait la police? Les habitants de ce quartier se demandent si le cas de cette rue est vraiment pris au sérieux par la mairie.

Il est temps de réagir.

10 nov. 2007

Marathon de N.Y


Je vous remercie pour vos encouragements qui m’ont porté tout le long de ces 42Km. J’ai le plaisir de vous annoncer que j’ai terminé cette course en 3h37, ce qui m’a permis de terminer 5460ème sur pratiquement 38 000 participants.
Comme dirait Pierre de Coubertin, «L'important dans la vie, ce n'est point le triomphe, mais le combat. L'essentiel n'est pas d'avoir vaincu, mais de s'être bien battu.».
Rendez-vous… le 6 avril 2008 pour le Marathon de Paris…..
Sportivement,
Franck Lévèque

7 nov. 2007

Douces chimeres...

Il fut un temps où Puteaux était une cité commerçante et prospère. Qui, parmi les anciens, ne se souvient des trottoirs encombrés et joyeux du Boulevard Richard Wallace ? Du marché de Puteaux si pittoresque qu’il faisait venir toutes les villes à la ronde ? De l’animation et de la gaîté des rues du centre ville ? Une ère manifestement révolue : Puteaux s’est doucement endormie sous le balancement de ses feuilles de palmiers…

La faute à la Défense ? Peut être, car le déploiement d’une métropole commerciale moderne à grande échelle, attractive, pourvoyeuse en parkings et animations festives était de nature à malmener les centres villes traditionnels, peu préparés à ces compétitions féroces. Et pourtant… Une volonté politique aurait suffi ! Nanterre et Courbevoie ont été tout aussi malmenées que nous par la « révolution » de la Défense. Loin de l’auteur l’envie de vanter la gestion communiste de Nanterre ou les péripéties sans fin de celle de Courbevoie… Avec leurs talents et malgré leurs défauts, elles ont su préserver (au moins dans le centre ville pour Nanterre) leur dynamisme commercial, leur visage composite et leur vie de quartiers. En un mot, elles n’ont pas vendu leur âme à la Défense… Avec un beau pragmatisme, quand l’élévation de la Défense avançait à coup de destruction des zones voisines, elles ont laissé place à l’imagination, trouvant de la richesse dans la diversité, utilisant le ressort du tissu local, gardant tant bien que mal un pied dans la consultation. Elles ont réussi à maintenir un équilibre raisonné entre passé et avenir, concertation et politique urbaine pendant que Puteaux s’enfermait dans la planification centralisée du bonheur selon les Ceccaldi…

Toujours plus beau, toujours plus grand, toujours plus neuf ! La période était propice : en l’espace de vingt ans, la population de Puteaux s’est profondément renouvelée. Aux constructions nouvelles, on a accroché des réverbères dignes des plus belles collections. On a jonché les trottoirs de granit et marbres divers, engrillagés les jardins, posé des fontaines aux nouveaux carrefours, supprimé les parkings, gagné la bataille des palmiers sur les trottoirs ... On a travaillé l’emballage : c’est fait, on n’en dira rien de plus. Mais pendant qu’on se faisait un Puteaux à coup de rêves à la Orwell, que sont nos commerces devenus ? Et notre centre ville ? Où faisons-nous nos courses ? Où avons-nous plaisir à faire nos courses ?

Quand on rend la parole à nos commerçants, l’humeur n’est pas à l’ovation : désenchantement et résignation, impuissance et lassitude donnent le ton... D’un haussement d’épaules, ils renvoient les questionneurs à leur naïveté. L’association des commerçants ? Une évocation lointaine, l’histoire d’une longue dépendance à la ville qui s’est retournée contre eux… Les promesses de parking ? On n’a rien vu venir. Une politique concertée ? Oui, entre le maire et le maire. Des perspectives pour le commerce ? Vous plaisantez ? Seules les agences bancaires fleurissent ici. Parlons plutôt des fermetures… Un motif d’espérance ? Silence sidéral...

Et dans les quartiers ? Compte-tenu du morcellement de Puteaux, on avait là une belle occasion de renforcer la vie des quartiers en encourageant les commerces de proximité ? Une poignée d’irréductibles Putéoliens s’est d’ailleurs longtemps battue pour cela … La ville a répondu : « je vous ai compris ! ». Au final : des représentants de quartiers « élus » par le maire à grand renfort de publicité, un immobilisme obstiné, une inertie organisée… A qui profite le « crime » ?

La vérité, puisqu’il en faut en ces temps pré-électoraux, c’est qu’une ville n’est pas un sapin de Noël où un maire, plutôt joli, vient accrocher ses guirlandes et imposer les caprices d’un avenir aussi rose que sa robe. Une ville vit, bat, respire, palpite dans des lieux, des centres, des artères. Les commerces en sont le coeur et le poumon : pour les personnes âgées et celles qui le deviendront, les familles, les célibataires, les handicapés, les communautés diverses de Puteaux… Rien n’exprime mieux le visage, l’identité et l’âme d’une ville. Rien ne rompt davantage l’isolement. Rien ne rend plus simplement la joie de vivre qu’une rue animée et prospère. Qui n’a déjà été réchauffé, à un moment d’abattement, par le sourire d’un commerçant ?

Pour cela, pas de secret et quelques ingrédients : écouter, réunir, échanger, dialoguer, négocier, le tout dans un ensemble qui s’appelle une politique d’urbanisation commerciale, dont le seul attendu n’est pas le bon plaisir de l’élu, mais le bienfait des commerçants et la qualité de vie de toute une ville. C’est un projet vital qui ne peut reposer que sur la concertation, un travail d’équipe - élus, citoyens, commerçants – dans lequel il n’est pas interdit de d’apporter une vision, un projet et une intelligence ! Nul ne peut se prévaloir de penser à notre place…!

Rêveries d’un jour d’automne ? Chimères ?
Et si demain, c’était possible ?