11 juil. 2007

Amendement sur le bouclier fiscal : quand la Majorité Présidentielle tousse


C'est lors de l'examen du projet de loi sur le bouclier fiscal qu'un amendement de Charles de Courson (Nouveau Centre) visant à en exclure la CSG et la CRDS a été voté par la commission des finances. Charles de Courson, ancien conseiller économique de François Bayrou lors de l'élection présidentielle, avait affirmé qu'en incluant ces deux contributions, le bouclier fiscal n'était pas ramené à 50% mais à 39%, ce qui revenait à « supprimer l'ISF pour les riches ».

C'est cette phrase précise que François Bayrou avait repris lors du Grand Jury de RTL du 8 juillet, sans surprise finalement tant les deux ex-collaborateurs se rejoignent sur le sujet.

Malheureusement pour Charles de Courson, son avertissement en direct, symbole d'une liberté de parole peut-être pas complètement étouffée, ne sera pas retenu, Jean-François Copé, Président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale, affirmant à l'AFP vendredi que l'amendement voté jeudi ne serait « pas adopté » lors de l'examen en séance du « paquet fiscal ».

Autant dire que les scepti-centristes peuvent légitimement se demander ce qui sépare encore le Mouvement Démocrate du Nouveau Centre sur de tels sujets et, plus important encore, jusqu'à quand de telles remarques constructives tombées dans l'oreille sourde de la Majorité Présidentielle réussiront-elles à satisfaire les partisans du Nouveau Centre ?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Encore une ou deux fautes de ce genre de la part de l'UMP et le nouveau centre rentrera à la maison (Modem)
andré

jmdesp a dit…

Mais il faudra accepter de battre sa coulpe aussi du coté MoDem, et reconnaître qu'il y a parfois eu un rejet un peu hâtif et extrême de ceux qui se sont égarés dans l'aventure Nouveau Centre, en oubliant qu'ils pouvaient être de bonne foi.

Anonyme a dit…

tout a fait d'accord

andr�

Anonyme a dit…

D'ailleurs, François Bayrou a toujours eu une réaction très respectueuse de ses anciens collègues partis au Nouveau Centre. Je me souviens du meeting au Zénith où il avait demandé à la foule qui sifflait leurs noms de se taire et d'être intelligente. Je trouve effectivement que c'est la moindre des choses.