29 sept. 2007

Bayrou à Pau ? Qui à Puteaux ?


Le président du Modem, François Bayrou, député des Pyrénées-Atlantiques, est candidat à demi-mot à la mairie de Pau: «Je réfléchis, les gens m’en parlent. Je donnerai ma décision en temps voulu, probablement au milieu de l’automne. Pour moi, il ne s’agit pas d’une décision strictement politique. C’est la décision d’un homme et d’une cité. Cette ville me tient à cœur, il y a un enjeu affectif. C’est absurde que les villes soient gérées en fonction d’étiquettes. A Pau, il y a une attente. C’est ma ville. Elle a besoin de retrouver son optimisme, son élan et sa fierté.»
Pour nous à Puteaux rien ne presse le suspense continue.....Mais nous vous assurons de notre présence lors des prochaines éléctions.

27 sept. 2007

Les bons élèves de Monsieur Sarkozy


Notre nouveau Président connaît très bien notre département. Et pour cause ! Ancien maire de Neuilly, il fut également député, et a donc eu à traiter de sujets aussi large que l’éducation dans le département.

Bons élèves que nous sommes, la ville de Puteaux se veut en phase avec les affirmations du Président Sarkozy concernant le devenir des fonctionnaires du pays. Sans rentrer dans le détail des mesures proposées, celle de la meilleure répartition des effectifs nous a paru intéressante. Qui plus ait dans le domaine – justement – de l’éducation nationale.

A l’heure où les rapports ne cessent d’accabler les professeurs, en pointant le taux d’échec scolaire anormalement élevé (40% dans le primaire), les 15% d’élèves passant en sixième sans maîtriser les bases fondamentales de la lecture, de l’écriture et du calcul, les 160000 jeunes qui sortent chaque année su système scolaire sans diplôme, il n’est pas facile de tirer des conclusions, qui seraient certainement hâtives.

Mais lorsqu’on regarde de plus près la situation de Puteaux, avec modestie mais curiosité, une chose peut frapper : contrairement à nos voisins de Neuilly,de Suresnes et de Nanterre, pourquoi les agents territoriaux spécialisés des écoles municipales (ATSEM) ne « sévissent » que dans les classes de petites section maternelles à Puteaux ? Pourquoi les classes de primaire, du CP à la 6ème, n’ont pas le droit elles-aussi à un surcroît de personnel ?

Si l’une des raisons est évidemment celle du manque de personnel à ce niveau ( dans une classe de petite section de maternelle, l’ATSEM malade depuis la rentrée n’a toujours pas été remplacée), la question de la meilleure répartition se pose évidemment.

Si l’éveil se fait en petite section, si ces trois premières années sont fondamentales dans le développement et dans la sociabilisation des enfants, n’est-ce pas en primaire que les fondamentaux (lecture, calcul et écriture) s’apprennent ? N’est-ce pas là également que les professeurs des écoles ont besoin de plus de dans des classes de 25 élèves ? N’est-ce pas à cet âge que le besoin de soutien pour individualiser leurs approches dans des classes de 30 élèves ? N’est-ce pas à cet âge que le besoin de discipline se fait sentir ? N’est-ce pas dans ces mêmes cours de récréation que les enfants s’empressent de jouer aux jeux dangereux (du foulard ou de la tomate), dont on connaît les conséquences, et auxquels ils s’adonnent sous les regards débordés des professeurs ?

Bien sûr, cette question des ATSEM et de la répartition des fonctionnaires ne résout pas tout. Mais si l’on pouvait commencer par cette remise à plat de bon sens, alors peut-être que les choses commenceront à bouger dans nos écoles putéoliennes. C’est ce que souhaite le Mouvement Démocrate de Puteaux.

AlexisV

Hervé Morin (Nouveau Centre) exclut tout retour vers François Bayrou


Le président du Nouveau Centre Hervé Morin a estimé "inenvisageable" tout retour de son parti, formé par les élus de l'ex-UDF ralliés à la majorité de Nicolas Sarkozy, vers l'UDF-MoDem de François Bayrou, dans un entretien à paraître dans le Journal du Dimanche.
"Tout retour en arrière est inenvisageable. Le Nouveau Centre incarne le centre droit. François incarne une alternative franche à Nicolas Sarkozy. Il n'y pas de croisement possible entre ces deux lignes", a déclaré M. Morin.
"Le MoDem se situe aujourd'hui plus sûrement dans l'opposition que le PS lui-même. J'ai entendu le discours de François Bayrou la semaine dernière: la sévérité des attaques qu'il a proférées contre Nicolas Sarkozy fait de lui un opposant majeur", a ajouté le ministre de la Défense.
"François Bayrou, qui table sur l'affaiblissement grandissant du PS, fait toujours le pari de l'emporter en passant par la gauche. Il ne l'a pas assumé au moment des législatives en 2007, il sera obligé de le faire en 2012", a-t-il pronostiqué.
Evoquant les municipales de 2008, Hervé Morin, qui se positionne "dans la majorité, sans ambiguïté", a indiqué que son mouvement chercherait "un accord, partout où ce sera possible, pour établir des listes communes avec l'UMP".
Le Nouveau Centre, qui tient sa journée parlementaire jeudi, revendique 4.000 adhérents et compte 20 députés (et un apparenté) à l'Assemblée.
AFP

Budget 2008 budget de rigueur


Bayrou: le budget 2008 sera "nécessairement un budget de rigueur"


François Bayrou a affirmé mercredi que le budget 2008 serait "nécessairement un budget de rigueur, qu'on l'annonce ou qu'on ne l'annonce pas".
"La réalité rattrape toujours la fiction,"les illusions, ça ne tient pas: on fait beaucoup de promesses, on fait rêver les électeurs et puis le moment vient où on est obligé de faire face aux réalités"", a déclaré M. Bayrou
"La situation de la France est telle que le premier ministre a été amené à dire que l'Etat est en faillite", a-t-il ajouté, soulignant "la contradiction très forte" entre cette situation et "les choix qui ont été faits au début" du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Ils ont été faits "comme si tout allait bien et comme si on pouvait multiplier les cadeaux fiscaux en direction de ceux qui étaient déjà les plus favorisés dans notre pays", a poursuivi M. Bayrou.
"J'aurais préféré de beaucoup que l'on fasse en sorte que le pays prenne conscience plus tôt de la situation réelle du déficit et de la dette", pour que l'on ait "une politique courageuse" pour "remettre en ordre notre maison", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur la défiscalisation des heures supplémentaires, le député des Pyrénées-Atlantiques a estimé qu'elle "se révèlera au bout du compte une illusion parce que tout le monde n'y a pas accès".
Certains, a-t-il expliqué, "peuvent faire des heures supplémentaires parce que leurs entreprises se portent bien et il est légitime qu'ils en fassent, mais leurs voisins" employés dans des entreprises en difficulté, "eux, vont devoir payer (des impôts) sans diminution".
"Faire des cadeaux fiscaux à ceux qui peuvent les recevoir et ne pas en faire aux autres, de manière que la charge va être injustement répartie, cela ne me paraît pas l'orientation à privilégier", a-t-il déclaré.

PARIS (AFP)

25 sept. 2007

Rencontre




Lors d’une entrevue la semaine dernière au Palais Bourbon, les deux hommes ont convenu de se rencontrer demain à huis clos à l’Assemblée afin de discuter du meilleur moyen pour les forces d’opposition de peser sur le cours des événements. «Nous ne sommes ni dans la connivence, ni dans la manœuvre en vue d’hypothétiques alliances, précise François Bayrou, à l’initiative du rendez-vous. Ce n’est pas l’objet. Nous sommes les uns et les autres hors du pouvoir, et donc beaucoup plus sensibles au déséquilibre intolérable de nos institutions.» Opposants et pas nés de la dernière pluie. «S’il veut réformer la Constitution, Sarkozy a besoin d’un consensus politique et numérique», confie Bayrou à Libération.
Maigres troupes. Calculette en main, le PS relativise l’analyse : la gauche parlementaire ne dispose pas du nombre de sièges suffisant pour bloquer les ambitions élyséennes. A eux tous, le PS, les Verts, le PCF, les radicaux et le MRC ne détiennent que 358 des 908 sièges au Congrès (Assemblée nationale et Sénat). En d’autres termes, il s’en faut de cinq voix pour que la gauche puisse aligner les deux cinquièmes des suffrages qui font veto. Du coup, malgré de maigres troupes, le Modem peut rêver de jouer les arbitres entre la gauche et la majorité présidentielle. «Sauf débauchages individuels qui seraient mal perçus s’agissant d’une réforme constitutionnelle, Nicolas Sarkozy a besoin des voix des uns ou des autres, admet le député des Pyrénées-Atlantiques. Pour ma part je ne trouve pas intéressant d’aller négocier par en dessous. Mieux vaut discuter ouvertement et poser des problèmes de fond.»
Demain, Hollande et Bayrou vont donc confronter leur point de vue sur deux grands thèmes : le pluralisme et la séparation des pouvoirs.
Excès. Le premier sujet est le plus consensuel : au nom de la représentativité de la Nation, le PS comme le Modem, sont favorables à la révision du mode d’élection des sénateurs et à l’introduction d’une dose de proportionnelle aux législatives pour corriger les excès du scrutin majoritaire.
Une suggestion qui se heurte à la farouche opposition de plusieurs ténors de l’UMP, dont le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer. Entre PS et Modem, la nécessité de renforcer l’indépendance de la justice et le pouvoir du Parlement (via la maîtrise de son ordre du jour) ne font pas non plus débat.
Ce n’est en revanche pas le cas d’une modification constitutionnelle à laquelle tient Sarkozy : la possibilité pour le chef de l’Etat de venir s’adresser directement aux députés dans l’hémicycle. Hollande, qui est reçu aujourd’hui par la commission Balladur, est violemment contre. Pas Bayrou : «Je n’en fais pas une question de principe», admet-il.
Par Nathalie Raulin

19 sept. 2007


Anne-Marie Comparini, ancienne présidente UDF du Conseil régional de Rhône-Alpes, annonce qu'elle ne sera pas candidate aux élections municipales à Lyon et qu'elle se retire de la vie politique.


"Je ne partirai pas aux municipales", déclare la dirigeante centriste, aujourd'hui membre du MoDem de François Bayrou, dans un entretien au quotidien Le Progrès.
"Je termine mon parcours politique, je souhaite retourner dans la vie professionnelle", ajoute-t-elle, précisant qu'elle terminera son mandat de conseillère régionale.
L'ancienne attachée parlementaire de Raymond Barre avait été propulsée sur le devant de la scène politique en 1999 en se faisant élire à la tête de la région avec les voix de la gauche. L'élection du RPR Charles Millon, soutenu par le Front national, venait d'être invalidée.
En 2002, cette proche de François Bayrou avait été élue député de la première circonscription de Lyon, mandat qu'elle a perdu aux dernières législatives face à l'UMP.
Elle s'était également retrouvée au coeur d'une polémique déclenchée par l'UMP Patrick Devedjian la traitant de "salope".
Le MoDem, pour qui les municipales seront un nouveau test électoral, espérait qu'Anne-Marie Comparini porterait ses couleurs au printemps prochain.
"Si je regrette sa décision, je la comprends parce qu'elle est dans la droite ligne de son engagement politique. Elle fait ce qu'elle dit comme nous l'avait appris Raymond Barre", déclare le sénateur Michel Mercier, président de l'UDF-Modem du Rhône, dans un communiqué.
"Elle est un exemple d'engagement citoyen et je souhaite qu'elle trouve désormais d'autres façons de vivre ses valeurs et ses fidélités".

17 sept. 2007

Je t'aime moi non plus....


Elizabeth Pineau et Laure Bretton
(Reuters) - A quelques mois des municipales, les états-majors du Parti socialiste et du MoDem ont fixé des règles en vue d'éventuelles alliances électorales qui pourraient être mises à mal au niveau local.
Martelée par François Hollande depuis la fin de l'été, la feuille de route socialiste apparaît largement plus contraignante que les consignes édictées dimanche par François Bayrou.
En clôturant le Forum démocrate dans les Landes, l'ancien candidat centriste à la présidentielle a réaffirmé la "ligne d'autonomie" de son nouveau parti sans fermer la porte à des accords locaux.
Les candidats MoDem auront le droit former des "listes de rassemblement" avec tout élu, PS ou UMP, qui s'engagera à respecter le pluralisme pour créer des majorités "pas sectaires".
Les yeux rivés sur les sept millions d'électeurs ayant voté Bayrou au premier tour de la présidentielle, le PS a fixé trois conditions à ces alliances: accepter le rassemblement de la gauche, rejeter la politique de Nicolas Sarkozy et travailler à un projet commun.
Cela revient à demander à François Bayrou de choisir entre droite et gauche, ce qu'il avait refusé de faire entre les deux tours de la présidentielle, quand Ségolène Royal lui avait tendu la main.
"ACUPUNCTURE"
En privé, François Hollande est persuadé que le "troisième homme" de la présidentielle 2007 ne viendra pas vers le PS tant qu'il entretiendra l'espoir d'être à nouveau candidat en 2012.
La question des alliances "ne se pose pas à nous mais au MoDem", commente un député socialiste, agacé qu'on fasse à nouveau "exister" François Bayrou après l'expérience de mai dernier et le face-à-face télévisé avec Ségolène Royal.
Pour les municipales, "les consignes parisiennes ne marchent pas", tranche le politologue Dominique Reynié. "Vous avez toute une série d'élus locaux qui veulent préserver leur situation, tenter leur chance ou faire un 'coup' en interne. C'est le pragmatisme qui prévaut".
De plus, les Français semblent apprécier "d'attirer à soi des membres de l'autre camp", ajoute-t-il. "Sarkozy le fait, donc c'est difficile de ne pas le faire".
Si elles relèvent avant tout de considérations locales, les alliances électorales avec le centre auront des conséquences sur la rénovation engagée par le PS après trois échecs présidentiels consécutifs, ajoute Dominique Reynié.
"Le PS va devenir social-libéral par acupuncture. Chaque commune où il y a une liste avec le MoDem sera un point de traitement", prédit-il.
Dans plusieurs grandes villes emblématiques, les édiles socialistes lancent donc des ballons d'essais. A Lyon, Gérard Collomb ne cache pas son intention de discuter au niveau local avec le MoDem pour conserver la ville, qu'il a ravie... aux centristes en 2001.
Egalement tenté, son voisin de Grenoble, Michel Destot, réclame des discussions sur des "propositions concrètes" entre appareils politiques dont il dénonce "l'énorme paresse".
"GARE A LA CASSE!"
En se lançant dans la course la semaine dernière à Marseille, Jean-Noël Guérini a promis de former une équipe pas seulement socialiste, "avec des gens différents" notamment "des personnalités de la mouvance Bayrou".
Comme le PS, qui est également engagé dans des discussions avec les Verts et les communistes, François Bayrou, qui envisage une candidature à Pau, a besoin d'alliances des deux côtés, souligne Dominique Reynié.
A la fin de l'année, une fois les listes déposées, il faudra "autant compter les rapprochements avec le PS qu'avec l'UMP" pour "valider" la stratégie autonomiste du député béarnais, explique l'analyste.
Selon Eric Azière, chargé des élections au sein du parti de François Bayrou, l'UDF comptait 800 maires sur 36.000 communes en 2001. Depuis, certains centristes ont rejoint l'UMP, d'autres le MoDem ou bien le Nouveau centre.
Aux législatives, le MoDem n'a fait élire que quatre députés contre 22 au parti d'Hervé Morin, désormais associé à l'UMP.
D'où une certaine fébrilité dans les rangs du camp Bayrou à l'approche des municipales où certains craignent une nouvelle migration d'élus centristes vers le parti majoritaire. Des alliances nouées trop vite avec la gauche pourraient les effrayer.
"Un grand nombre d'élus s'interrogent et mon souhait est qu'il y en ait un minimum qui partent", explique Didier Bariani, chef de file du MoDem au conseil de Paris. "C'est vrai pour les municipales à venir et aussi par la suite. Gare à la casse!".


voici le lien pour le discours de cloture


16 sept. 2007


Bayrou présente le MoDem comme un outil de "résistance" au modèle dominant


M. Bayrou a exposé sa ligne pour les municipales de mars 2008: que le MoDem soit "présent dans le plus grand nombre de villes de façon indépendante au premier tour". Mais il y aura "des cas où on devra, y compris avant le premier tour, envisager des majorités de rassemblement".
François Bayrou est hostile à l'existence de courants. Ce serait "la mort", car "quand vous faites un parti à courants, les énergies sont mobilisées pour la bataille interne", a-t-il fait valoir.
"Nous porterons un seul nom: le Mouvement démocrate", a-t-il dit. "Dire centre, c'est se définir par rapport à la droite et la gauche, nous, nous sommes démocrates".
Face aux interrogations sur la greffe entre les anciens adhérents, venus du centre-droit, et les nouveaux, issus en partie de la gauche ou des Verts comme le député européen Jean-Luc Bennahmias, M. Bayrou a affirmé "qu'avoir des parcours différents, c'est une richesse pour travailler ensemble, pas un handicap".
AFP

15 sept. 2007

PROPOSITION POUR UNE CHARTE DES VALEURS

I- Le but de notre action est l’établissement d’une société de liberté, orientée vers l’épanouissement intellectuel et moral de la personne humaine et des communautés dans lesquelles celle-ci s’enracine.
II- Le principe d’une telle société est la démocratie, qui vise à porter au plus haut la conscience et la responsabilité des citoyens. La démocratie exige le respect scrupuleux des droits de la personne humaine et la séparation des pouvoirs politiques (exécutif, législatif, judiciaire), économiques et médiatiques.
III- La pluralisme est la première des valeurs démocratiques. Le pluralisme politique et médiatique, garantit seul la liberté de penser, la liberté d’opinion, l’émancipation des citoyens et leur faculté politique.
IV- Chaque citoyen doit être considéré comme un acteur des choix publics qui le concernent. Il a droit à une complète information dans la préparation de ces décisions.
V- Le responsable politique représente dans le monde du pouvoir ceux qui n’ont pas droit à la parole : les moins favorisés, aussi bien que les plus jeunes et les générations à venir.
VI- Le développement de la société démocratique repose sur la dynamique d’une social-économie durable, économie de création, entreprenante et réactive, à haute exigence sociale et écologique.
VII- Le développement de la social-économie exige la liberté et la responsabilité des acteurs économiques, mais aussi des acteurs sociaux, civiques et associatifs.
VIII- L’État ne peut donc être le décideur tout-puissant à la place des acteurs de la société. Il est leur défenseur, leur partenaire et le garant de leurs droits.
IX- Notre projet de société promeut et défend, au-delà des biens nécessaires, les biens supérieurs que sont l’éducation, la culture, transmission et création, la science, les valeurs morales, philosophiques et spirituelles.
X- La laïcité est la garantie du vivre-ensemble. Nous considérons que la laïcité telle qu’elle a été peu à peu définie par la République française est un apport précieux à l’avenir de l’Europe et de l’humanité.
XI- L’équilibre du monde, menacé par des super-puissances de toute nature, exige l’avènement d’organisations internationales destinées à les équilibrer.
XII- L’Europe active et solidaire, où les Etats nationaux, détenteurs d’un patrimoine commun de civilisation, défendent ensemble leurs intérêts et leurs valeurs est le premier exemple de ces libres organisations. Sa construction est donc non seulement une nécessité mais un devoir.

PROPOSITION POUR UNE CHARTE ETHIQUE

I- Le Mouvement démocrate est un mouvement de citoyens actifs.
II- Le Mouvement démocrate respecte en son sein les principes démocratiques qu’il promeut à l’extérieur, notamment participation, information, liberté du débat, séparation des pouvoirs, transparence des décisions.
III- Le Mouvement démocrate est indépendant de toutes les puissances d’influence, économique, politique ou médiatique. Il est économe des deniers publics. Il lutte contre toutes les formes de corruption.
IV- Les élus ne relèvent pas d’un mandat impératif, ils exercent leur mandat en conscience. Ils sont solidaires dans la vie publique des décisions collectives du mouvement.
V- Dans tous les groupes politiques d’élus qui se réfèrent au Mouvement démocrate la liberté de vote est la règle.
VI- Tout adhérent du Mouvement démocrate a droit à l’information sur le mouvement.
VII- Tout adhérent du Mouvement démocrate peut recevoir une formation pour améliorer sa capacité de compréhension et d’engagement.
VIII- Les adhérents du Mouvement démocrate reconnaissent pour l’action en commun la nécessité de l’organisation. Ils acceptent de s’inscrire dans la discipline et la cohérence de cette action.
IX- Les adhérents du Mouvement démocrate assument le débat interne et considèrent le dénigrement externe comme incompatible avec l’engagement.
X- Les adhérents du Mouvement démocrate sont solidaires des décisions collectives du Mouvement, notamment en termes d’investitures pour les différentes élections.
XI- Les investitures aux élections relèvent d’une procédure transparente définie par les statuts.
XII- Toutes les fonctions électives au sein du mouvement sont bénévoles et désintéressées.
© Bayrou.fr
A l’occasion de son intervention aux Forums des Démocrates, François Bayrou a proposé un projet de charte des valeurs et éthique qui sera soumis à discussion auprès des adhérents de l’UDF-MoDem.

Voici le lien pour le discours d'ouverture de F.Bayrou a Seignosse.

http://www.youtube.com/watch?v=skKxZCMc-fs

Forum des Démocrates : Intervention de François Bayrou du 14 septembre

François Bayrou a rappelé à Seignosse que le Modem est à un moment charnière. Le Mouvement démocrate est le seul nouveau parti politique du paysage français. Avec près de 45.000 adhésions au MoDem et les milliers d'adhésions à l'UDF, c'est l'espoir de près de 70.000 adhérents. Ces nouvelles adhésions sont des adhésions de conviction, d'engagement et généreuses de surcroit (40 € de prix moyen alors que le montant de l'adhésion était à un prix libre à partir de 5€). A noter que les adhésions nouvelles ont été utilisées pour aider les candidats qui n'ont pas atteint les 5% aux élections législatives. Mais François Bayrou a rappelé que le MoDem n'était pas riche et qu'il comptait sur le partage.
La vocation du MoDem est d'être indépendant et constructif, ce sont les adjectifs qui vont guider notre démarche dans les prochaines semaine. La responsabilité des militants du MoDem est de construire un projet d'avenir. Un projet de société n'existe pas pour l'instant face à l'énorme rouleau compresseur de la mondialisation. Il faut que nous donnions un projet démocrate à la France face au conservatisme de l'UMP et au projet archaïque du PS. François Bayrou à rappelé qu'il ne renie pas le centre mais que nous n'allons pas nous définir par rapport à la gauche et la droite. Nous allons nous définir par rapport au projet démocrate.
François Bayrou a ensuite proposé sa contribution aux travaux sur la charte des valeurs et la charte éthique avec deux textes en 12 points qu'il a soumis aux militants.
Enfin dernière information, le congrès fondateur du MoDem devrait avoir lieu vers le 25 novembre 2007 dans un lieu qui reste à définir.
Bayrou reprend langue avec Méhaignerie

Le patron du Modem a dîné avec le député UMP, ancien centriste.
Par Nathalie Raulin

Prémices d’un raccommodage de la famille centriste ? C’est sans doute aller vite en besogne. Néanmoins, entre certains barons de l’UDF passés avec armes et bagages à l’UMP en 2002 et les anti-sarkozystes irréductibles du Modem, on croyait la communication grippée. Il n’en est rien, ­comme en témoignent deux rencontres récentes entre le député UMP ­Pierre Méhaignerie et l’ex-candidat à la présidentielle François Bayrou.
Mardi soir, entourés de quelques amis, tous deux se sont retrouvés pour dîner chez Lao Tseu, restaurant du boulevard Saint-Germain à Paris, où Méhaignerie a ses habitudes. Alors que le sénateur UDF Jean Arthuis appelait cette semaine dans le Figaro «tous les centristes» à «se rassembler au sein de l’UDF, qu’il s’agisse de ceux qui sont partis en 2002, de ceux qui ont rejoint le Nouveau Centre, des membres de l’UDF ou des nouveaux adhérents du MoDem», l’échange de vues promettait d’être piquant. «C’est normal que la famille centriste se voit et discute», confirme un proche de Pierre Méhaignerie qui rappelle que le député d’Ile-et-Vilaine et celui des Pyrénées-Atlantiques ont «de nombreuses convergences de fond» mais aussi des «divergences fortes de stratégie» qui ne «disparaîtront pas demain».
Pas question donc pour l’heure de réconciliation, juste d’une «main tendue», selon Bayrou. Tout au plus les uns et les autres envisagent-ils de travailler de conserve sur des sujets d’actualité. «On réfléchit à un rapprochement politique qui ne prendrait pas une forme politique», confie un convive qui précise que l’affaire devrait être tranchée lundi.Pierre Méhaignerie, à qui devrait revenir la vice-présidence de l’UMP le 6 octobre, a ­toutefois une autre raison de vouloir «garder le contact» que l’hypothétique réconciliation des centristes. «Pierre ­regarde toujours vers l’ouest», rappelle un de ses amis. Et les municipales en Bretagne ­l’intéressent au premier chef. «Nous devons discuter avec le Modem de leur attitude dans certaines villes comme Rennes ou Saint-Brieuc, et tenter de nous mettre d’accord, confie un élu UMP. Sinon ce sera foutu» pour les uns et les autres

14 sept. 2007


Le président du Mouvement démocrate (MoDem) et ancien candidat à l'élection présidentielle a été reçu pendant environ 45 minutes par le président Nicolas Sarkozy.
"Je suis dans une démarche d'autonomie, d'indépendance, je regarde avec quelquefois un peu d'amusement les ralliements nombreux", a déclaré après l'entretien François Bayrou, dont de nombreux amis ont rejoint le camp du chef de l'Etat.
Il a assuré que sa démarche était "constructive".
"Je considère que sur tous les grands enjeux du pays nous sommes coresponsables de l'avenir", a-t-il ajouté. "Les dirigeants des grands courants démocratiques de la majorité ou ceux qui ne sont pas dans la majorité sont coresponsables de l'avenir du pays et il doivent réfléchir comme ça."
François Bayrou a précisé que cet entretien avait eu lieu à la demande de Nicolas Sarkozy. "Je pense qu'il voulait faire un point", a-t-il dit sans révéler les détails de la conversation.
"J'ai exprimé depuis le départ un certain nombre d'inquiétudes sur les choix initiaux qui ont été faits, et en particulier sur les choix fiscaux qui ont limité la marge de manoeuvre (du gouvernement) et dirigé les efforts de la nation vers des gens qui avaient plus de moyen que d'autres", s'est-il borné à rappeler.
"Cependant, chaque fois qu'il sera nécessaire de réfléchir ensemble aux réformes et aux améliorations que le pays doit s'imposer, naturellement c'est dans une démarche constructive que je serai", a-t-il ajouté.
Prié de dire s'il accepterait de faire partie d'une commission ou de se voir confier une mission par le chef de l'Etat, comme d'autres responsables politiques, notamment socialistes, l'ont fait, le président du MoDem a éclaté de rire.
"Ces temps-ci, le président de la République collectionne ces têtes de cervidés, les trophées que dans les châteaux on accroche dans l'escalier", a-t-il plaisanté. "Je n'ai pas une vocation de bête à cornes !"
"Je suis persuadé que les Français n'attendent pas du ralliement, n'attendent pas du reniement. Ils attendent de la fermeté dans les convictions, de la fidélité, de la loyauté et une démarche constructive", a ajouté François Bayrou, qui a précisé que c'était sa quatrième rencontre avec le chef de l'Etat à l'Elysée.
Il a dit qu'il n'avait pas évoqué la question des élections municipales de 2008, pour lesquelles il entend vouloir maintenir l'autonomie du MoDem.


Le monde.

13 sept. 2007

François Bayrou reçu par Nicolas Sarkozy, mais il n'entend pas être un "trophée" du président

Le président de l'UDF-Modem, François Bayrou, a affirmé jeudi qu'il n'entendait pas se rallier à Nicolas Sarkozy ni devenir un nouveau "trophée" de sa politique d'ouverture, après avoir été reçu à l'Elysée par le chef de l'Etat pour "faire un point" de la situation du pays. "C'est un entretien selon moi absolument normal entre responsables (...), je pense qu'il voulait faire un point" de la situation, a commenté M. Bayrou devant quelques journalistes à l'issue de cette rencontre.

"Je considère que sur tous les grands enjeux du pays, nous sommes co-responsables de l'avenir (...) Chaque fois qu'il sera nécessaire de réfléchir ensemble aux réformes et aux améliorations que le pays doit trouver, s'imposer, naturellement c'est dans une démarche constructive que je le ferai", a-t-il poursuivi."On peut avoir des débats qui soient des débats fermes, parfois rudes et constructifs (...) Je suis persuadé que les Français n'attendent pas du ralliement, n'attendent pas du reniement, ils attendent de la fermeté dans les convictions, de la fidélité, de la loyauté et une démarche constructive", a estimé le président de l'UDF-Modem.

Interrogé sur son éventuelle participation active aux réformes engagées par le chef de l'Etat, M. Bayrou a ironisé: "ces temps-ci, le président de la République collectionne les trophées que, dans les châteaux, on accroche dans l'escalier, et bien vous aurez remarqué que je n'ai pas une vocation de bête à cornes"."Je suis dans une démarche d'autonomie, d'indépendance, je regarde parfois avec un peu d'amusement des ralliements nombreux", a-t-il ajouté.

Interrogé sur sa stratégie pour les municipales, l'ex-candidat à la présidentielle réaffirme son souhait que le Modem aille "au premier tour de manière indépendante chaque fois que cela sera possible" et en particulier "dans les vingt arrondissements" de Paris. "Au lendemain du premier tour, le cas échéant, nous choisirons l'alliance ou l'indépendance", a-t-il confirmé.

(Source AFP)

Le président du groupe UDF au Sénat invite François Bayrou à sortir d’une "vision messianique qui conduit à l’isolement".

Le Figaro : Irez vous au Forum démocrate à Seignosse ?

Jean ARTHUIS : Je ne me rendrai pas à Seignosse, parce que j’estime qu’il y a des préalables à régler concernant le devenir de notre famille politique. Au fil des années, elle s’est fragmentée, sous l’effet de forces centrifuges. En 2002, nous avons perdu la moitié de nos députés et de nos sénateurs. En 2007, la quasi-totalité de nos députés. Et le groupe sénatorial lui-même est traversé par la crise. Aujourd’hui, le centre est une mosaïque émiettée, difficile à identifier, totalement inaudible. Nous portons tous une part de responsabilité dans cette dérive et nous ne pourrons pas différer l’indispensable travail d’introspection. A quelques mois des municipales, des cantonales et des sénatoriales, il est urgent de clarifier nos positions, notre projet et notre stratégie. Faute de quoi, nous serions marginalisés et risquerions de disparaître.

Quelles sont, selon vous, les causes de cette situation ?

Il y a d’abord un problème de gouvernance. La gouvernance mise en pratique par François Bayrou est aux antipodes de la démocratie. On a assisté à une centralisation du pouvoir, à une dilution des responsabilités. Le poste de secrétaire général n’a pas été pourvu depuis le départ d’Anne-Marie Idrac en 2002 et le siège du parti s’est transformé en QG de la fédération de Paris. On ne gère pas un parti comme on anime une secte.

Qu’attendez-vous de François Bayrou ?

François Bayrou a fait une magnifique campagne présidentielle. Mais son score admirable ne l’exonère en aucune façon d’une autocritique. Il faut qu’il sorte de sa vision messianique qui nourrit les illusions et conduit à l’isolement. Le système électoral étant ce qu’il est, le second tour de la présidentielle et les législatives ont montré les limites de la stratégie d’indépendance.

Vous semblez sceptique sur la greffe avec le MoDem.

Je salue l’élan militant qui caractérise le MoDem et je souhaite que l’on accueille avec confiance et compréhension cette régénérescence militante. Mais j’exclue d’avoir à choisir entre l’UDF et le MoDem. Nous devons, ensemble, construire une force politique. Le socle, c’est l’UDF. J’attends que le parti reste unitaire et ne soit pas une addition de courants et de chapelles.

Que proposez-vous pour sortir l’UDF de cette crise que vous pointez ?

J’appelle tous les centristes, toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans nos valeurs sociales, libérales et européennes, à se rassembler au sein de l’UDF. Qu’il s’agisse de ceux qui sont partis en 2002, de ceux qui ont rejoint le Nouveau centre, des membres de l’UDF ou des nouveaux adhérents du MoDem. Je les invite à taire les soupçons et les rancœurs, à tirer un trait sur les querelles du passé. Nous avons le devoir de contribuer à la réussite de la France. Ayons l’ambition d’en être les acteurs vigilants et exigeants.

Repris dans le figaro.

François Bayrou veut maintenir "une ligne générale d'autonomie" aux municipales

François Bayrou souhaite maintenir "une ligne générale d'autonomie" pour les élections municipales, affirmant ne pas être dans "une perspective de ralliement" à la majorité présidentielle, dans un entretien au quotidien Sud Ouest à paraître jeudi. "Nicolas Sarkozy accroche l'un après l'autre les dirigeants politiques, notamment socialistes, comme des trophées à son tableau de chasse. Je n'ai pas cette vocation-là. Je ne suis pas dans une perspective de ralliement. Je tiens ma ligne avec la conviction que c'est ce que les citoyens attendent de leurs élus", déclare-t-il en réponse à une question sur la possibilité d'accepter une mission ou un ministère.
Interrogé sur les alliances possibles du MoDem aux prochaines municipales, François Bayrou vise la présence de son parti "la plus large possible dans le plus grand nombre de villes et, évidemment, tout dépend dans ces villes de la situation locale"."Il y a des villes où nous sommes déjà dans une majorité et une majorité qui marche bien. Et il y a des villes qui méritent une gouvernance nouvelle. Notre ligne générale sera l'autonomie. Et ensuite, nous étudierons la situation ville par ville", ajoute-t-il.

Selon le leader centriste, qui doit rencontrer jeudi le chef de l'Etat "sans ordre du jour", "une fois l'indépendance trouvée et prouvée, il est tout à fait possible de nouer des alliances parce que personne ne doit avoir comme but de gouverner seul". Quant à l'éventualité d'un soutien du MoDem à Alain Juppé à Bordeaux ou à Gérard Collomb à Lyon, François Bayrou indique simplement vouloir que "des équipes où tous les grands courants d'une ville" soient représentées." Je défendrai tant que je le pourrai l'idée de majorités locales ouvertes et de rassemblement", affirme-t-il.

François Bayrou fera sa rentrée politique devant les adhérents de l'UDF-MoDem à Seignosse (Landes), de vendredi à dimanche. Le "Forum des Démocrates" sera le premier grand rendez-vous du leader centriste avec ses supporters depuis les législatives de juin, où son parti, ayant rompu l'alliance traditionnelle de l'UDF avec la droite, n'a obtenu que 7,61% des voix au premier tour et quatre députés.
(Source AFP)

12 sept. 2007

Comparution d'un des fils Sarkozy

PARIS (AFP) — La comparution devant le tribunal correctionnel de Paris d'un des fils de Nicolas Sarkozy soupçonné d'un délit de fuite en scooter et de dégradation de bien a été fixée mardi au 4 décembre par cette juridiction.
Jean Sarkozy, un des fils né du premier mariage du président de la République, âgé d'une vingtaine d'années, était cité à comparaître mardi matin devant la 10e chambre du tribunal correctionnel à la suite d'un accrochage avec un automobiliste en octobre 2005 à Paris.
Il s'agissait d'une audience de procédure. Il s'y est fait représenter par son avocat, Me Thierry Herzog. "Je n'ai pas de déclaration particulière à faire. Jean Sarkozy s'expliquera et réserve ses déclarations pour le tribunal", a affirmé Me Herzog à l'issue de l'audience.
Après avoir entendu brièvement les avocats de deux parties, le juge unique présidant la 10e chambre a fixé la comparution au 4 décembre devant une formation collégiale de la même juridiction, en ordonnant qu'une "consignation" de 850 euros soit versée par le plaignant avant le 12 novembre (une somme demandée au plaignant pour que la procédure se poursuive, ndlr).
Le fils de Nicolas Sarkozy est soupçonné de délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère d'un bien appartenant à autrui, a rappelé le juge mardi. Il lui est reproché d'avoir percuté en scooter l'arrière d'une BMW, le 14 octobre 2005 à Paris, et de ne pas s'être arrêté.
L'automobiliste, M'Hamed Bellouti, avec en main le numéro d'immatriculation du scooter, a décidé de porter plainte après plusieurs tentatives vaines de son assureur pour présenter à la partie fautive la facture des réparations, a-t-il expliqué mardi à l'issue de l'audience. Il réclame 260 euros pour frais de réparation de la voiture, qui venait d'être achetée, et 4.000 euros de dommages et intérêts.
"Je me bats pour que justice soit faite. Ce qui me surprend c'est que (..) M. Sarkozy n'ait pas été convoqué pour la fameuse confrontation qu'on m'avait promise au commissariat", a déclaré M. Bellouti devant des journalistes.
"J'espère, si on va à l'audience, que les choses seront réglées d'une manière juste et impartiale", a-t-il ajouté, laissant entendre que le prévenu pourrait décider de régler le litige à l'amiable avant l'audience du 4 décembre.

la PEEP fait le marché des enfants


Pour la deuxième année consécutive la PEEP de Puteaux est heureuse de vous inviter à son MARCHE DES ENFANTS Vente de livres, jeux, jouets, vêtements enfants, équipements sportifs... pour les enfants.
dimanche 16 septembre de 14h à 18h square Léon Blum(près du France)

9 sept. 2007


Message de Planète Urgence
Dans le cadre d’un partenariat avec Ecobase 21 et Lapetition.com Planète Urgence est une association de solidarité internationale engagée dans la lutte contre la destruction de la Planète et les inégalités entre le Nord et le Sud. Pour atteindre ces objectifs, Planète Urgence propose à tous les citoyens désireux d’agir pour la protection de la Planète et pour davantage de solidarité, de partir travailler sur des missions de courte durée d’aide au développement, de soutien à l’éducation ou de protection de l’environnement dans les pays les plus pauvres. Pour en savoir plus : http://www.planete-urgence.org/ Conscient de la problématique du réchauffement climatique induit par les émissions de gaz à effet de serre, Planète Urgence a crée Urgence Climat et développe depuis 2 ans des projets dédiés au stockage de carbone, au développement socio-économique des citoyens du sud et à la conservation de la biodiversité. Pour en savoir plus : http://www.urgenceclimat.org/

6 sept. 2007


Le Mouvement Démocrate devrait recevoir 3.8 millions d’euros, car il compte plus de 50 candidats ayant dépassé aux législatives le seuil des 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions.

Présentation du MoDem:

Le Mouvement démocrate est le nom d’un mouvement politique créé par François Bayrou à la suite du premier tour de l’élection présidentielle de 2007. Le principe de sa création a été adopté le 10 mai 2007 par une résolution votée par le Conseil national de l’Union pour la démocratie française (UDF). Le MoDem est censé prendre la forme d’un parti politique qui rassemblerait les centristes soucieux d’un positionnement central sur l’échiquier politique. En s’abstenant lors du vote de confiance au gouvernement Fillon, les quatre députés MoDem[1] ont confirmé le positionnement de leur formation, à la fois en dehors de la majorité et de l’opposition parlementaires.
Création du MoDem
De l’UDF « libre » à son intégration au Mouvement démocrate
Le premier tour de l’élection présidentielle de 2007
Depuis 1974 et la fondation de l’UDF comme confédération des partis du centre et de la droite non gaulliste, le centre avait été, en France, associé à la droite. Depuis les années 1980, il était ainsi devenu l’allié traditionnel du RPR dans les coalitions de droite. Cependant, sous l’impulsion de François Bayrou, élu président du parti en 1998, l’UDF a opéré un recentrage progressif : départ de Démocratie libérale en 1998, conduite d’une liste concurrente de celle du RPR (avec un affrontement résolu au cours de la campagne) en 1999, et surtout création de l’UMP par Jacques Chirac et Alain Juppé en 2002, marquent différentes étapes d’un chemin qui mène le centre à la rupture de son compagnonnage privilégié avec la droite. En 2004, l’UDF quitte le Parti populaire européen et fonde le Parti démocrate européen avec les Italiens de centre-gauche de la Margherita ; à l’Assemblée nationale, il affirmera de plus en plus franchement ses divergences de vues avec l’UMP. Enfin, en janvier 2006, le congrès de Lyon définit l’UDF comme un « parti libre » capable d’envisager des alliances aussi bien avec la droite qu’avec la gauche. De la même façon, Cap21, parti écologiste classé à droite jusqu’en 2002, s’est rapproché du centre en présentant en 2004 des listes communes avec l’UDF. Après une campagne électorale qui a suscité curiosité et adhésion, François Bayrou arrive en troisième position au premier tour de l’élection présidentielle, avec 18,57 % des voix le 22 avril 2007. Entre le premier et le second tour, François Bayrou, décide seul de la position à tenir pour le second tour de l’élection présidentielle sans réunir le bureau politique de l’UDF, afin d’accélerer la recomposition du centre conformément à ses vœux. Selon les sondages, les électeurs de François Bayrou au 1er tour de l’élection présidentielle de 2007 ont alors été aussi nombreux à choisir au second tour Ségolène Royal que Nicolas Sarkozy (46 % contre 42 % selon l’Ifop), alors que François Bayrou avait clairement indiqué son intention de ne pas voter pour Nicolas Sarkozy.
Les lendemains de la présidentielle
François Bayrou annonce, dès le soir du premier tour, son intention de créer un nouveau parti (« Parti démocrate ») :
« Les Français trouveront pour les représenter une force de contre-pouvoir, libre, capable de dire oui si l’action va dans le bon sens et non si elle va dans le mauvais sens. Capable, autrement dit, de faire sortir la politique des réflexes du toujours pour et du toujours contre, pour défendre l’intérêt général. (…) Le parti démocrate défendra l’idée que la responsabilité de la France et de l’Europe doit s’exercer en particulier dans le domaine de la lutte contre le réchauffement de la planète, de la défense de la biodiversité et du développement du tiers-monde, particulièrement de l’Afrique. Ce nouveau parti défendra la démocratie, comme portant des valeurs et un idéal, considérant que ce sont ces valeurs qui donnent leur sens à la vie des hommes et à la société qu’ils forment. » — François Bayrou, Conférence de presse à Paris, 25 avril 2007
Le principe de la fondation du Mouvement démocrate a été voté le 10 mai 2007 par les conseillers nationaux de l’UDF réunis à la Mutualité, à main levée, à l’unanimité moins 4 voix « contre » et 4 abstentions[2]. L’intention annoncée de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions aux élections législatives de 2007, s’est traduite par la présentation de 535 candidats (sur 577 circonscriptions), chiffre qui n’avait jamais été atteint par l’ancienne ou la nouvelle UDF. Vingt-trois députés UDF de 2002 ont eux décidé de soutenir Nicolas Sarkozy, entendant se situer dans la majorité présidentielle, et dix-huit d’entre eux ont créé un nouveau parti qui se définit comme de centre-droit, le Nouveau Centre.François Bayrou entend, à l’inverse, structurer autour de lui un mouvement central indépendant de la droite comme de la gauche. Le lancement public du mouvement s’est déroulé le 24 mai 2007 au Zénith de Paris.
Formations politiques fondatrices
* L’Union pour la démocratie française (UDF) est considéré comme le principal parti fondateur du MoDem, d’une part en termes quantitatifs (près de 35 000 adhérents), d’autre part parce que François Bayrou et Marielle de Sarnez sont issus de l’UDF. Cependant, une forte majorité des députés sortants UDF, certains sénateurs et certaines figures politiques traditionnelles de l’UDF, comme le député européen Jean-Louis Bourlanges ou Simone Veil (qui a soutenu Nicolas Sarkozy avant le premier tour), se sont démarqués de cette initiative en rejoignant soit l’UMP soit le Nouveau Centre. Toutefois, la grande majorité des autres élus de l’UDF (y compris les députés européens et la majorité des sénateurs) participent à la création du Mouvement démocrate. Didier Bariani a expliqué à l’occasion du Conseil national de l’UDF, réuni le 10 mai 2007, que « les statuts de l’UDF ne seront ni modifiés, ni amendés, ni complétés demain » : « L’UDF dans sa dénomination, ses statuts et son règlement reste totalement intacte. Elle sera membre fondateur, ou partie constituante, du Mouvement démocrate ». Ainsi, d’autres formations pourront également s’y joindre si elles le souhaitent.
* Cap 21 se considère également, depuis son dernier congrès, comme un « parti fondateur du MoDem ».
L’acte de naissance du MoDem
Nom
* Annoncé le 25 avril, le « Parti démocrate » ne fut pas créé pour deux raisons : un débat malencontreux portant sur les initiales du parti d’une part ; l’existence d’un autre parti démocrate d’autre part. François Bayrou proposa donc le 4 mai 2007 le nom de Mouvement démocrate (MoDem). L’existence depuis 1978 du Mouvement démocrate français (formation politique gaulliste et souverainiste) ne semble pas être sujette à polémique.
* Le Mouvement démocrate est surnommé ’’’’MoDem’’’’ ; cet acronyme aurait été inventé par les jeunes UDF sur les forums Internet et fut repris immédiatement par François Bayrou lors du Conseil national fondateur du 10 mai 2007.
Congrès fondateur
* À ce jour, le MoDem n’est pas encore formellement un parti politique (puisqu’il n’a pas encore tenu de congrès fondateur). Une association de financement a cependant été dûment créée et a commencé à permettre les adhésions depuis le 24 mai 2007. Le nom exact déposé pour le rattachement financier des candidats aux élections législatives 2007 est UDF-Mouvement démocrate.
* Le congrès fondateur du MoDem est prévu à l’automne 2007 (fin octobre, début novembre).
Forum des démocrates
* Le Mouvement démocrate a annoncé la tenue de cet événement (13 au 16 septembre 2007, à Seignosse) dont l’objectif sera d’engager un débat interne, ouvert à d’éventuelles futures organisations membres, sur le futur parti.
Bureau politique
Le bureau politique du MoDem n’est pas encore constitué. François Bayrou est, depuis sa création, le président de facto du Mouvement démocrate. Un vote des militants aura lieu lors du congrès fondateur du MoDem.
Les adhérents du MoDem
Il est possible d’être membres de l’UDF indépendamment de l’adhésion au MoDem et réciproquement.
Le MoDem a annoncé avoir recueilli 80 000 intentions d’adhésion par internet début juin 2007 — dont 90 % n’auraient jamais été membres de l’UDF (qui compterait 35 000 adhérents) et dont 51 000 auraient déjà été confirmées par le versement d’une cotisation d’adhésion au 9 juillet 2007.
Selon une étude de l’Ifop parue sur La Croix, le 31 mai 2007), les électeurs du MoDem sont nettement plus jeunes et plus urbains que ceux de l’UDF. Les 18-24 ans constituent désormais 15% des électeurs de Bayrou en 2007, contre 5% en 2002. De même, la part des 25-35 ans sympathisant avec Bayrou est passée de 16 à 20% entre mars et mai 2007. Concernant les CSP, 33% des sympathisants du MoDem appartiennent aux professions intermédiaires et aux employés (contre 21% en 2004), alors que la proportion d’ouvriers et de ruraux est en forte baisse.


Valeurs défendues par le MoDem


Une ambition européenne
Dès avant la création du Mouvement démocrate, François Bayrou a lancé le Parti démocrate européen, initié en avril 2004 aux côtés de Francesco Rutelli, et dont le président d’honneur est Romano Prodi[3]. Le Parti démocrate européen a créé en 2005 avec les New Democrats, composante « clintonienne » du Parti démocrate américain, une Alliance démocrate mondiale.
Un renouveau de la pratique politique
La volonté de rénovation de la vie politique a été la clef de voûte de la campagne de François Bayrou lors de la campagne électorale de 2007. Elle se caractérise ainsi selon le Mouvement Démocrate :
* volonté d’ouverture ;
* dépassement du clivage gauche/droite ;
* mouvement novateur et participatif ;
* une génération politique nouvelle ;
* un mouvement précurseur « en matière de réflexion, de détection, de formation, de création d’idées » Lettre aux adhérents, 13 avril 2007
Les élections législatives de juin 2007
Les premières candidatures du nouveau parti le sont aux élections législatives de juin 2007, soit moins d’un mois après sa création - où il présente des candidats dans presque toutes les circonscriptions.
D’après le ministère de l’Intérieur, les 535 candidats de l’UDF-Mouvement démocrate ont obtenu 1 981 107 voix (7,61 %) le 10 juin 2007, faisant du MoDem, le 3e parti au niveau national, nettement devant les 2,04 % du Nouveau Centre[4], mais assez loin derrière l’UMP et le PS. Le mode d’élection, scrutin uninominal majoritaire à deux tours, n’est pas favorable aux partis n’ayant pas conclu d’alliance. La forte abstention nationale lors de ce premier tour ne permet pas à plusieurs candidats du Mouvement démocrate de se maintenir au second tour, ceux-ci n’ayant pas atteint les 12,5 % des inscrits. Le MoDem ne donne pas de consigne de vote nationale même si certains candidats appellent à voter pour tel ou tel candidat au second tour. Six candidats du MoDem sont présents au second tour dont l’un, Jean Lassalle, dans la seule triangulaire effectivement constatée (MoDem-UMP-PS). Dans l’autre triangulaire envisageable, l’UMP décide de retirer son candidat face à François Bayrou dans un « geste d’amitié » (mais le candidat UMP était en ballottage défavorable).
Le MoDem revendique 4 sièges à l’Assemblée nationale, non-inscrits :
* François Bayrou dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques
* Jean Lassalle dans la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques
* Thierry Benoit dans la sixième circonscription d’Ille-et-Vilaine[5]
* Abdoulatifou Aly, dans la circonscription de Mayotte (membre de la « Force de l’Alternance » du Mouvement départementaliste mahorais, soutenu par le MoDem au second tour, il siège aux côtés des autres élus du MoDem[6].
* Un cinquième : Jean-Christophe Lagarde avait été investi par le MoDem, mais avait fait campagne sans étiquette et sans candidat UMP face à lui. Il a rejoint le groupe parlementaire du Nouveau Centre à l’Assemblée nationale[7]. Il est également depuis le 3 juillet, 5ème Vice-président National du Nouveau Centre.
Élus et personnalités membres du MoDem
Députés
* Issus de l’UDF, élus en 2007 : François Bayrou, Thierry Benoît, Jean Lassalle
* Non issu de l’UDF, élu en 2007 : Abdoulatifou Aly
Sénateurs
* Issus de l’UDF : Jacqueline Gourault (Loir et Cher), Michel Mercier (Rhône), Nicolas About (président de la commission des affaires sociales au Sénat), Claude Biwer (Meuse), Muguette Dini (Rhône), Françoise Férat (Marne), Jean-Jacques Jégou (Val-de-Marne), Adrien Giraud (Mayotte), Philippe Arnaud (Charente), Philippe Nogrix (Ille-et-Vilaine), Yves Détraigne (Marne), Daniel Soulage (Lot-et-Garonne), Jean-Marie Vanlerenberghe (Pas-de-Calais), François Zocchetto (Mayenne), Denis Badré (Hauts-de-Seine), Christian Gaudin (Maine-et-Loire), Catherine Morin-Desailly (Seine-Maritime), Marcel Deneux (Somme)
Députés européens
* Issus de l’UDF-PDE, élus en 2004 : Marielle de Sarnez, Jean-Marie Cavada (apparenté), Bernard Lehideux, Claire Gibault, Nathalie Griesbeck, Anne Laperrouze, Philippe Morillon, Thierry Cornillet, Jean Marie Beaupuy.
* Issu des Verts : Jean-Luc Bennahmias
Autres élus et personnalités politiques
Anciens députés
* Anne-Marie Comparini (ancien député), battue en 2007
* Gérard Vignoble (ancien député, PS puis UDF), ne se représentait pas en 2007
* Gilles Artigues (ancien député)
Anciens ministres
* Corinne Lepage et le parti qu’elle préside, Cap 21 * Azouz Begag, ancien ministre démissionaire du gouvernement Villepin, candidat dans la 3ème circonscription du Rhône [8][9].
Élus locaux issus des Verts
* Danièle Auffray, adjointe (non inscrite) au Maire de Paris chargée de la recherche et des nouvelles technologies * Christophe Madrolle, conseiller municipal de Marseille, qui a conditionné son ralliement à un engagement du Mouvement démocrate à appeler à voter au second tour pour le candidat de gauche le mieux placé. * En plus de Danièle Auffray, deux autres conseillers municipaux de Paris issu des Verts ont été investis candidats aux élections législatives de 2007 par le Mouvement démocrate : Violette Baranda et Olivier Pagès[10]. * Jean Calvet (conseiller général de Seine-et-Marne, issu des Verts), candidat Modem aux législatives de 2007
Personnalités investi par le MoDem aux élections législatives de juin 2007
* Djamel Bouras, ancien judoka, candidat dans la 2ème circonscription de Seine-Saint-Denis[11].
Elus locaux UDF restés fidèles à François Bayrou
* Nicole Rivoire, Maire de Noisy-le-Sec, Présidente de la Fédération Mouvement Démocrate de la Seine-Saint-Denis.[12] * Hervé Chevreau, Maire d’Epinay-sur-Seine, Vice-président de la Fédération Mouvement Démocrate de la Seine-Saint-Denis.[13] * Olivier HENNO, Maire de Saint-André-lez-Lille, conseiller général du Nord, Président de la Fédération Mouvement Démocrate du Nord...
Formations politiques soutenant la création du MoDem [modifier]
* Cap 21
Le rapprochement de Cap 21 avec le Mouvement démocrate s’explique essentiellement par la volonté de Corinne Lepage de refonder l’écologie politique sur trois idées essentielles : dépasser le clivage gauche-droite (en rassembler des écologistes du centre-droit et de gauche) ; réunir les associatifs, les écologistes et les scientifiques[14]. « Il faut voir comment ce parti nouveau pourra effectivement trouver sa place dans le sillage du Parti démocrate »[14]. Selon des analyses, Cap 21 pourrait s’associer au Modem, sur le modèle de l’association du Parti radical valoisien avec l’UDF puis l’UMP. Le Congrès de CAP21 du 23 juin 2007 a adopté à une quasi-unanimité la participation de CAP 21 à la fondation du Mouvement Démocrate confiant un mandat au bureau politique pour l’élaboration des statuts et de la charte des valeurs.
* Mouvement écologiste indépendant
Le Mouvement écologiste indépendant (MEI) a soutenu la candidature de François Bayrou à l’élection présidentielle de 2007. Il a par la suite proposé une alliance pour des candidatures communes MEI-Modem aux élections législatives de 2007[15] mais aucun accord électoral n’a eu lieu.
* Parti fédéraliste
Le Parti fédéraliste a soutenu François Bayrou lors de la campagne présidentielle de 2007[16] ».
* Union des républicains radicaux
L’Union des républicains radicaux, issu du Pôle républicain, « se réjouit de la création de ce mouvement voulant jouer un rôle dans l’équilibre des pouvoirs[17] ».
* Parti nationaliste basque
Le Parti nationaliste basque a soutenu les deux candidats du Modem aux élections législatives de 2007[18].
* Parti Breton
Le Parti Breton, parti indépendantiste, a appellé à voter pour François Bayrou lors des élections présidentielles.
* Partis polynésiens
Après avoir milité pour la candidature de François Bayrou à l’élection présidentielle de 2007, deux partis polynésiens ont soutenu la création du Modem : le No oe e te nunaa et le Fetia Api. Deux de leurs candidates ont été investies par le Modem.
* Parti mahorais
Le MDM a soutenu François Bayrou lors de l’élection présidentielle de 2007. Abdoulatifou Aly est un candidat dissident du MDM, puisqu’il est issu de la « Force de l’alternance » (minoritaire au MDM). Il a obtenu l’investiture du Modem entre les deux tours de l’élection législative de 2007 et siège en tant que non-inscrit avec les députés MoDem. Le Modem soutient la départementalisation de Mayotte qui est aujourd’hui une collectivité d’outre-mer.
Les centristes opposés à la création du Mouvement démocrate [modifier]
Plusieurs personnalités de l’UDF ont exprimé leur opposition ou leur scepticisme quant à la création du Mouvement démocrate. Ils développent deux arguments principaux.
Pour certains, l’UDF ne doit pas rester dans l’opposition et doit au contraire (en tant que telle ou via la création d’un nouveau parti allié à l’UMP) rejoindre la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Plus nuancées, d’autres personnalités pensent que la création du Mouvement démocrate scellerait une hostilité originelle de principe à l’UMP. Elle limiterait les possibilités d’alliances avec des formations de gauche, donc avec le PS, qui n’a pas procédé à l’aggiornamento qui conditionne selon eux cette éventualité.
Enfin, certains, comme Jean-Louis Bourlanges ou Jean Arthuis considèrent que la constitution d’une force politique centriste complètement indépendante repose sur une stratégie difficile à tenir dans le cadre des institutions de la Ve République (élection présidentielle au suffrage universel direct, mode de scrutin majoritaire aux élections législatives).
De plus, la plupart de ces personnalités contestent, les modalités de création du MoDem menée François Bayrou. Ils regrettent une démarche qu’ils jugent pour certains trop hâtive et peu respectueuse d’un débat interne qui aurait dû la précéder selon eux.
Au 12 juillet, sur les 530 membres du bureau politique de l’UDF, 80 avaient été radiés pour avoir rejoint le Nouveau Centre[19].
Les partisans d’une alliance avec l’UMP
La plupart d’entre eux sont aujourd’hui regroupés au sein du Parti social libéral européen, devenu le Nouveau Centre, qui s’est allié à l’UMP à l’occasion des élections législatives de juin 2007. Quelques uns ont également fait le choix de rejoindre l’UMP, comme Gisèle Gautier, sénatrice de Loire-Atlantique ou Pierre-Christophe Baguet, député des Hauts-de-Seine, ou de devenir « centriste indépendant » comme Pierre Albertini, ancien député et maire de Rouen.
Plusieurs personnalités de l’UDF ont souhaité la création d’un nouveau parti de centre-droit, « indépendant » de l’UMP mais qui serait son allié « fidèle ». « L’idée est de créer un parti de centre-droit, indépendant de l’UMP », a expliqué le sénateur UDF Yves Pozzo Di Borgo, qui fait partie des parlementaires centristes soutenant la candidature de Nicolas Sarkozy. Selon ses dires, Gilles de Robien serait également favorable a ce parti « loyal et indépendant »[20]. Le 8 mai 2007, il annonce sa volonté que se constitue un groupe des députés ex-UDF et soutiens de la majorité présidentielle suite aux élections législatives de juin. Il affirme avoir le soutien de « 23 ou 24 » députés UDF sur 29[21].
Trois membres de l’équipe de campagne de François Bayrou se sont clairement opposés dès le 7 mai 2007 à la création du Mouvement démocrate[22]. Hervé Morin, président du groupe UDF à l’Assemblée nationale annonce son ralliement définitif à la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, et donc implicitement qu’il n’adhérera pas au Mouvement démocrate. François Sauvadet, porte-parole de l’UDF a pris la même position. Tout comme Maurice Leroy, député du Loir-et-Cher, pourtant réputé très proche de François Bayrou.
Le 9 mai, 23 élus membres de l’UDF (dont 22 députés) ont signé une tribune dans Le Figaro appelant l’UDF à intégrer la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy tout en demeurant indépendante de l’UMP [23] : Jean-Pierre Abelin, Pierre Albertini, Pierre-Christophe Baguet, Christian Blanc, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Jean Dionis du Séjour, Philippe Folliot, Francis Hillmeyer, Olivier Jardé (suppléant de Gilles de Robien), Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Hervé Morin, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Préel, François Rochebloine, Rudy Salles, André Santini, François Sauvadet, Francis Vercamer, et Philippe Vigier (conseiller régional du Centre, candidat aux élections législatives en Eure-et-Loir).
Les « sceptiques »
Plusieurs parlementaires de l’UDF prennent également leurs distances avec plus de nuances[22].
* Jean Arthuis qui évoque un risque de scission au sein de l’UDF, regrette l’hostilité de François Bayrou à l’égard de Nicolas Sarkozy et souhaite que l’UDF demeure un parti en tant que tel.
* Jean-Louis Bourlanges, député européen et chroniqueur à France Culture, quant à lui, affirme son scepticisme face à la stratégie de François Bayrou. Sans réforme des institutions de la Ve République et sans réforme interne (ou scission) au sein du Parti socialiste, un grand parti du centre indépendant ne serait selon lui pas viable à long terme[24].
« Tant que la proportionnelle n’aura pas été instituée, un parti indépendant de la droite et de la gauche aura du mal à disposer de la masse critique nécessaire à sa survie électorale. Le centre a besoin d’alliés, qu’ils soient de droite ou de gauche. Le système majoritaire à deux tours permet de faire échec au bipartisme, pas à la bipolarisation. ». Il a aussi indiqué lors du conseil de l’UDF que le MoDem s’enfermait « dans la plus sympathique mais la plus tragique des stratégies politiques ».
Journal chretien .

Notes et Références
1. ↑ Bayrou, Lasalle, Aly et Benoit qui siègent comme non-inscrits.
2. ↑
http://www.udf.org/discours/bayrou_... discours prononcé par François Bayrou à l’occasion du Conseil national de l’UDF du 10 mai 2007.
3. ↑ Taurillon.org
4. ↑ Le Nouveau Centre ne présentait que 80 candidats, dont seulement 38 ont dépassé 1 % des voix.
5. ↑ Il ne fait à aucun moment figurer la mention MoDem dans sa campagne et déclare avoir voté Nicolas Sarkozy au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2007.
6. ↑ . Comme les autres députés revendiqués par le MoDem, il s’est également abstenu lors du vote de confiance au gouvernement Fillon.
7. ↑
8. ↑ « Azouz Begag donne « un carton rouge » à Nicolas Sarkozy et un « carton blanc » à Ségolène Royal », AP, sur le site du Nouvel Observateur, 25 avril 2007.
9. ↑ « Azouz Begag sera candidat du Mouvement démocrate dans le Rhône », AFP, sur le site du Monde, le 15 mai 2007.
10. ↑ [1]
11. ↑ « Législatives : Djamel Bouras candidat en Seine-Saint-Denis », sur le site du Nouvel Observateur, 18 mai 2007
12. ↑ Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 18/07/07
13. ↑ Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 18/07/07
14. ↑ a  b  AFP, « Corinne Lepage : le vote « blanc » est « plus civique » que l’abstention », sur le site du Nouvel Observateur, 25 avril 2007.
15. ↑ Yahoo ! News
16. ↑ Site officiel du Parti fédéraliste
17. ↑ Site officiel de l’Union des républicains radicaux
18. ↑ « Le vendredi 18 mai heure par heure », Le Nouvel Observateur, 19 mai 2007.
19. ↑ M. Bayrou justifie pour la première fois sa stratégie devant ses fidèles, Le Monde, 13 juillet 2007
20. ↑ « Sarkozy pourrait créer « un nouveau parti centriste » », Journal chrétien, 25 avril 2007.
21. ↑ Nouvelobs
22. ↑ a  b  Le Figaro
23. ↑ Le Figaro
24. ↑ Le Figaro

Sarkozy et Fillon de plus en plus prudents sur la TVA sociale.






PARIS (AFP) Nicolas Sarkozy et François Fillon avancent de plus en plus prudemment sur le projet d'une TVA sociale, qui a déjà coûté cher à la droite aux législatives et dont la réussite ne va pas de soi.



Plusieurs "conditions" sont nécessaires pour rendre efficace une telle réforme, a rappelé mercredi le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et de l'Evaluation des politiques publiques, Eric Besson.
Il faut que les entreprises "répercutent dans leurs prix la baisse des cotisations sociales" et que les "perspectives internationales soient bonnes", mais aussi un "accord assez large" et un "dialogue avec les partenaires sociaux", a souligné le transfuge du PS sur RTL, qui doit remettre un rapport sur la question dans quelques jours à François Fillon.
La TVA sociale consiste à transférer en partie les cotisations sociales patronales vers la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). L'objectif est de faire baisser le coût du travail, au bénéfice de la compétitivité des entreprises.
L'idée peut séduire, d'autant que l'OCDE invoque la faible compétitivité des entreprises françaises pour baisser ses prévisions de croissance.
Elle n'en est pas moins impopulaire, ne serait-ce que parce que la TVA est perçue comme un impôt injuste visant sans discernement toutes les couches sociales.
Mais le risque jugé le plus grave concerne le pouvoir d'achat, une priorité affichée de l'action gouvernementale.
Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant dimanche, puis le Premier ministre François Fillon lundi, ont ainsi admis un risque de hausse des prix associé à la TVA sociale.
M. Fillon a aussi souligné que la TVA sociale n'existera pas "si son efficacité n'est pas démontrée".
Quant à Eric Besson, il estime d'ores et déjà qu'en France, "l'accord politique a peu de chances à se produire" sur ce dossier.
Le projet de TVA sociale a déjà suscité une controverse en juin, entre les deux tours des législatives. Laurent Fabius avait, au nom du PS, sommé en direct à la télévision Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Economie, d'indiquer s'il y aurait une hausse de la TVA.
François Fillon avait voulu rassurer en promettant, déjà, d'être attentif au risque de hausse des prix. Il avait toutefois évoqué une possible hausse de 5 points du taux de TVA actuel de 19,6%, ce qui avait permis au PS de finir la campagne en trombe à coups de tracts contre "la TVA à 24,6%".
Le 17 juin, au soir du second tour, le triomphe annoncé de l'UMP se transformait en victoire en demi-teinte, la gauche emportant près de 230 sièges.
Le centriste Jean Arthuis, président de la Commission des Finances du Sénat, déplore aujourd'hui un épisode qui, dit-il à l'AFP, "a bloqué le dossier".
M. Arthuis défend "depuis 1993" la TVA sociale, mais son enthousiasme est peu partagé à droite. L'UMP Pierre Méhaignerie, président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, redoute ainsi publiquement un retour de l'inflation si la TVA sociale était adoptée.
De son côté, Nicolas Sarkozy veut "revoir complètement le dossier, la présentation, la sémantique", a confié le 31 août le président de la CFE-CGC, Bernard Van Craeynest, après un entretien à l'Elysée. En d'autres termes, reprendre la pédagogie d'une idée, selon lui, mal expliquée.

5 sept. 2007

Qu'est ce que la TVA sociale ?

La TVA sociale est un outil fiscal consistant à financer tout ou partie de la protection sociale par une augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). L'idée est de toucher tous les produits commercialisés sur le territoire national, y compris les produits importés, alors que le financement de la protection sociale par un prélèvement sur les salaires, au moyen des cotisations sociales, ne touche que la production nationale et les revenus du travail. Il ne s'agit pas d'augmenter les prélèvements obligatoires, mais d'en changer la répartition.

Ayant pour but d'améliorer la compétitivité des entreprises nationales, les effets réels de cette mesure sont toutefois mal établis. En effet il existe un débat sur son impact à court terme sur le pouvoir d'achat et à long terme sur l'emploi et l'investissement
Cet outil a été mis en œuvre à partir de 1987 au Danemark, et en janvier 2007 en Allemagne (un point de hausse de TVA au titre de la TVA sociale, au sein d'une hausse totale de 3 points de la TVA). La mesure est envisagée en France, où le niveau très élevé des cotisations sociales, finançant la Sécurité sociale en France, pèse sur le coût du travail et donc la compétitivité économique.

Effet sur l'évolution des prix des produits locaux
Exemple proposé par Jean Arthuis, président de la commission des finances du Sénat, dans le cadre d'une TVA à 25 % (contre 19,6 % actuellement) :
Un produit vendu 100 € hors TVA est aujourd'hui vendu 119,60 € TTC (hors marges)
Suivant le niveau des exonérations de charges sociales, le prix de vente du produit peut par exemple être diminué d'environ 5 %, ce qui donne un prix de vente de 95 € hors taxes.
Avec un taux de TVA à 25 % sur ces 95 €, le nouveau prix à la vente sera de 118,75 € TTC, légèrement inférieur au prix antérieur.
Inversement, un produit importé qui était au départ au même prix de 100 € HT subit l'augmentation du taux de TVA et passe d'un prix TTC de 119,60 € à un prix TTC de 125 €.
Ce mécanisme effectuerait un transfert partiel de la charge de la part de richesse produite à la part de richesse consommée. L'ajustement des cotisations sociales patronales et le nouveau taux de TVA sont calculés de sorte que le jeu soit à somme nulle pour les finances publiques.

Par contre, et à condition que les entreprises répercutent intégralement la baisse des cotisations sur les prix, le mécanisme entraîne une légère baisse des prix des biens produits dans le pays, et a un effet inflationniste sur les produits importés. Pour M. Arthuis, l'inflation sur les produits importés sera faible compte tenu de la concurrence avec les produits locaux qui pourrait entraîner la diminution des marges des importateurs. Par ailleurs, le gain de compétitivité ne peut avoir d'impact que pour les produits sur lesquels il existe encore une production nationale et pour lesquels la différence de prix au départ avec les produits importés est faible, sensiblement inférieure à l'impact maximal de la TVA sociale (donc de 1 à 3 %).

Pour l'UDF Jean Arthuis, le gouvernement doit expliquer aux Français la TVA sociale

Le sénateur UDF Jean Arthuis a demandé mercredi au gouvernement "du courage, de la sérénité, de l'opiniâtreté", pour "expliquer aux Français" la TVA sociale et engager "un débat très large sur le sujet". "Il faut expliquer aux Français l'économie et ne pas s'en tenir aux discours convenus qui n'apaisent personne. Car le problème il est là, il va falloir le résoudre", a déclaré sur RTL le président de la Commission des finances du Sénat."
Nous sommes dans une économie mondialisée, nous devons être compétitif", a-t-il poursuivi. "On ne permet pas à l'opinion publique de se saisir du dossier et de faire vivre un débat très large", a regretté M. Arthuis. Selon ce partisan de longue date de la TVA sociale, ce mécanisme "ne doit pas être une façon de financer le déficit de la Sécurité sociale mais être un prélèvement obligatoire constant" pour alléger le coût du travail.
"On vit encore avec l'idée qu'il suffit de relancer la consommation pour créer de la croissance et de l'emploi". "Le vrai pouvoir d'achat, c'est celui qui résulte du travail, c'est la contrepartie du travail, c'est la création de richesse", a-t-il expliqué.

4 sept. 2007

A Paris cela se précise


Bertrand Delanoë candidat à sa succession à la mairie de Paris

PARIS (AFP) — A un peu plus de six mois des élections municipales, le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë a mis fin à un faux suspense, en annonçant lundi soir qu'il était candidat à sa propre succession.
A la question "Serez-vous candidat à un nouveau mandat ?", le maire de Paris répond: "Oui", dans une interview au Parisien de mardi.
"Ce n'est pas une décision qui va de soi, après un mandat qui aura duré sept ans. Donc j'ai bien réfléchi. Mais si j'ai décidé de m'engager à nouveau, c'est pour impulser une dynamique nouvelle. Mon projet consiste, avec les Parisiens, avec une équipe, à donner un temps d'avance à Paris", a-t-il déclaré.
Premier maire de gauche de la capitale, il avait été élu en mars 2001 à la faveur de la désunion de la droite entre Jean Tiberi, maire sortant, et Philippe Séguin. Jacques Chirac puis M. Tiberi avaient été les édiles de la capitale 24 ans durant.
M. Delanoë, 57 ans, peut s'enorgueillir de quelques belles réussites, telles que le lancement du tramway des Maréchaux ou le système de vélos en libre service Vélib'.
Il est aujourd'hui au sommet dans les sondages, après une passe difficile lors de l'échec en 2005 de la candidature de Paris aux JO de 2012, et l'annonce de sa candidature à un deuxième mandat ne constitue pas vraiment une surprise.
Son éventuelle réélection à Paris pourrait lui ouvrir des perspectives nationales en 2012, comme ce fut le cas pour Jacques Chirac qui s'était lancé à la conquête de la présidence en 1995.
Il a été une des personnalités les plus en vue lors de l'université d'été du PS à La Rochelle, le week-end dernier, et fait figure de successeur possible de François Hollande à la tête du parti. Même s'il estime que "cette question n'est pas d'actualité", ajoutant dans Le Parisien: "Réélu demain, je ferai mon travail de maire à 100%".
Sa principale rivale, Françoise de Panafieu, députée-maire du XVIIème, a été désignée par les adhérents UMP en 2006 et a dû faire face à quelques turbulences au sein de son parti. Marielle de Sarnez pour l'UDF-Modem et Denis Baupin (Verts) devraient également lui être opposés.
"Je souhaite une campagne digne, sans attaques personnelles, mais concentrée sur le fond et les propositions, car c'est cela qui intéresse les citoyens", a déclaré le maire sortant.
Dans cette interview, il souligne que c'est son futur projet qui "déterminera les alliances futures", estimant qu'au Conseil de Paris, les élus du Modem "ont souvent des votes disparates". Au sujet de ses turbulents alliés Verts, composante de la majorité, il affirme que ce sont les Parisiens qui "par leur vote au premier tour", détermineront "la représentativité de chacun à l'avenir".
Mais il met en garde: "Les uns et les autres devront dire dès avant le premier tour - la remarque vaut pour les Verts comme pour le Modem - ce qu'ils ont l'intention de faire au second."
Il affiche dans le domaine de l'environnement un objectif de baisse de 25% des gaz à effet de serre lors de la prochaine mandature (ils ont déjà baissé de 9%, selon la mairie, depuis 2001).
Le maire de Paris propose d'atteindre dès 2014 l'objectif de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbains) de 20% de logements sociaux, ce cap étant prévu pour 2020 dans la loi.
Enfin, il annonce l'ouverture de son site bertranddelanoe.net, où il s'exprimera par vidéo et suscitera le débat. Avant la fin de l'année, il tiendra une réunion publique dans chacun des 20 arrondissements de la capitale.

3 sept. 2007

Parler vrai...


Selon Reuters François Fillon récuse tout "plan de rigueur" dans la fonction publique, comme l'a évoqué dimanche Christine Lagarde, mais juge nécessaire une réduction de la dépense publique en France.
"Il n'y a pas de plan de rigueur, il y a un effort constant pour réduire la dépense de l'Etat", a déclaré le Premier ministre sur France Inter.
"Si on prend l'Education nationale, il y a 900.000 enseignants, il y a 12 millions d'élèves qui vont rentrer. Personne ne peut sérieusement prétendre qu'il n'y a pas des améliorations à apporter au fonctionnement de l'école", a-t-il souligné.
"Il y a une foison d'options : il y a des problèmes de remplacement qui sont mal réglés, il y a des enseignants qui ne sont pas devant les élèves parce qu'ils enseignent dans des disciplines qui sont en perte de vitesse", a-t-il poursuivi, plaidant pour "une optimisation nécessaire".
"On peut faire mieux avec des effectifs moindres", a-t-il réaffirmé.
La ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, a affirmé dimanche, lors du Grand Rendez-Vous d'Europe 1, TV5 Monde et Le Parisien-Aujourd'hui, que le gouvernement préparait un plan de rigueur "destiné à la fonction publique pour l'essentiel".
François Fillon s'est employé lundi à défendre l'argumentaire de la titulaire de Bercy, niant toute bourde de sa part.
Source le monde
RB