27 sept. 2007

Les bons élèves de Monsieur Sarkozy


Notre nouveau Président connaît très bien notre département. Et pour cause ! Ancien maire de Neuilly, il fut également député, et a donc eu à traiter de sujets aussi large que l’éducation dans le département.

Bons élèves que nous sommes, la ville de Puteaux se veut en phase avec les affirmations du Président Sarkozy concernant le devenir des fonctionnaires du pays. Sans rentrer dans le détail des mesures proposées, celle de la meilleure répartition des effectifs nous a paru intéressante. Qui plus ait dans le domaine – justement – de l’éducation nationale.

A l’heure où les rapports ne cessent d’accabler les professeurs, en pointant le taux d’échec scolaire anormalement élevé (40% dans le primaire), les 15% d’élèves passant en sixième sans maîtriser les bases fondamentales de la lecture, de l’écriture et du calcul, les 160000 jeunes qui sortent chaque année su système scolaire sans diplôme, il n’est pas facile de tirer des conclusions, qui seraient certainement hâtives.

Mais lorsqu’on regarde de plus près la situation de Puteaux, avec modestie mais curiosité, une chose peut frapper : contrairement à nos voisins de Neuilly,de Suresnes et de Nanterre, pourquoi les agents territoriaux spécialisés des écoles municipales (ATSEM) ne « sévissent » que dans les classes de petites section maternelles à Puteaux ? Pourquoi les classes de primaire, du CP à la 6ème, n’ont pas le droit elles-aussi à un surcroît de personnel ?

Si l’une des raisons est évidemment celle du manque de personnel à ce niveau ( dans une classe de petite section de maternelle, l’ATSEM malade depuis la rentrée n’a toujours pas été remplacée), la question de la meilleure répartition se pose évidemment.

Si l’éveil se fait en petite section, si ces trois premières années sont fondamentales dans le développement et dans la sociabilisation des enfants, n’est-ce pas en primaire que les fondamentaux (lecture, calcul et écriture) s’apprennent ? N’est-ce pas là également que les professeurs des écoles ont besoin de plus de dans des classes de 25 élèves ? N’est-ce pas à cet âge que le besoin de soutien pour individualiser leurs approches dans des classes de 30 élèves ? N’est-ce pas à cet âge que le besoin de discipline se fait sentir ? N’est-ce pas dans ces mêmes cours de récréation que les enfants s’empressent de jouer aux jeux dangereux (du foulard ou de la tomate), dont on connaît les conséquences, et auxquels ils s’adonnent sous les regards débordés des professeurs ?

Bien sûr, cette question des ATSEM et de la répartition des fonctionnaires ne résout pas tout. Mais si l’on pouvait commencer par cette remise à plat de bon sens, alors peut-être que les choses commenceront à bouger dans nos écoles putéoliennes. C’est ce que souhaite le Mouvement Démocrate de Puteaux.

AlexisV

Aucun commentaire: