PARIS (AFP) — Le président du MoDem, François Bayrou, a annoncé mardi qu'il voterait le plan de secours au secteur bancaire doté de 360 milliards d'euros, présenté la veille lors d'un Conseil des ministres extraordinaire.
Ce plan sera débattu mardi par les députés et mercredi par les sénateurs, l'Elysée souhaitant le voir adopté "avant la fin de la semaine".
"Oui je voterai ce texte qui permet cette aide", a déclaré M. Bayrou sur RTL alors qu'on l'interrogeait à ce sujet. "Je le voterai avec une certitude, c'est que quand la réponse est européenne, ça marche, quand la réponse est chacun pour soi ça ne marche pas", a-t-il ajouté.
"Je la vote parce qu'elle va dans le bons sens, je la vote parce qu'elle change les choses. Je suis dans cette attitude que j'ai définie depuis longtemps : intransigeant sur les principes et en même temps, quand les choses vont dans le bons sens, on est capable de le dire", a expliqué le député des Pyrénées-Atlantiques.
Il a reconnu qu'en tant que président de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy avait été "présent et engagé" pour faire face à la crise financière mondiale. "Il a fallu du temps, des semaines qui sans doute ont été des semaines perdues mais après tout la pédagogie, faire entrer dans les esprits des nécessités qui jusqu'alors n'y étaient pas, ça prend quelquefois du temps", a-t-il dit.
"On n'est pas dans une attitude aveugle et systématiquement antagoniste quelles que soient les choses", a ajouté le président du MoDem.
"Ce qui est frappant dans cette crise, c'est que c'est la ruine et l'échec de ce que l'on appelait le modèle américain" qui "servait de référence à Nicolas Sarkozy au moment de la dernière élection présidentielle, et c'est pour cette raison que j'ai été en confrontation avec lui", a toutefois rappelé l'ancien candidat.
"Ma conviction profonde, c'est que les valeurs de la France sont différentes des valeurs de ce modèle de société qui vient de se crasher sous nos yeux", a-t-il affirmé.
Ce plan sera débattu mardi par les députés et mercredi par les sénateurs, l'Elysée souhaitant le voir adopté "avant la fin de la semaine".
"Oui je voterai ce texte qui permet cette aide", a déclaré M. Bayrou sur RTL alors qu'on l'interrogeait à ce sujet. "Je le voterai avec une certitude, c'est que quand la réponse est européenne, ça marche, quand la réponse est chacun pour soi ça ne marche pas", a-t-il ajouté.
"Je la vote parce qu'elle va dans le bons sens, je la vote parce qu'elle change les choses. Je suis dans cette attitude que j'ai définie depuis longtemps : intransigeant sur les principes et en même temps, quand les choses vont dans le bons sens, on est capable de le dire", a expliqué le député des Pyrénées-Atlantiques.
Il a reconnu qu'en tant que président de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy avait été "présent et engagé" pour faire face à la crise financière mondiale. "Il a fallu du temps, des semaines qui sans doute ont été des semaines perdues mais après tout la pédagogie, faire entrer dans les esprits des nécessités qui jusqu'alors n'y étaient pas, ça prend quelquefois du temps", a-t-il dit.
"On n'est pas dans une attitude aveugle et systématiquement antagoniste quelles que soient les choses", a ajouté le président du MoDem.
"Ce qui est frappant dans cette crise, c'est que c'est la ruine et l'échec de ce que l'on appelait le modèle américain" qui "servait de référence à Nicolas Sarkozy au moment de la dernière élection présidentielle, et c'est pour cette raison que j'ai été en confrontation avec lui", a toutefois rappelé l'ancien candidat.
"Ma conviction profonde, c'est que les valeurs de la France sont différentes des valeurs de ce modèle de société qui vient de se crasher sous nos yeux", a-t-il affirmé.
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