20 oct. 2007

Bayrou: la réforme des régimes spéciaux ne réglera pas le problème des retraites

Le président de l'UDF-MoDem, François Bayrou, a estimé mercredi qu'il ne fallait pas croire que la réforme des régimes spéciaux allait à elle seule "régler le problème des régimes de retraite" et il a jugé "légitime" que les salariés défendent "un certain nombre d'acquis".
Interrogé sur le mouvement de grève prévu jeudi contre la réforme des régimes de retraite, M. Bayrou a jugé sur RTL qu'"il est normal et légitime" que les salariés défendent "un certain nombre d'acquis, un certain nombre de dispositions du contrat qu'ils ont signé".
"Tout le monde voit bien que devant le déséquilibre des régimes de retraite il faut faire quelque chose", a-t-il ajouté, mais "on ne peut pas prétendre que les régimes spéciaux vont à eux tout seuls régler le problème des régimes de retraite".
Selon lui, "on aurait pu aller plus loin et prendre un autre chemin qui n'a pas été retenu par le gouvernement, celui d'un régime de retraites par points où l'on aurait pris en compte les années passées sous le statut (ndlr, de régimes spéciaux) par les agents" concernés.
"On aurait alors pu défendre de vrais droits pour les retraités, ce qui pour l'instant n'est pas le cas. C'était une remise à plat du système. On n'en a pas voulu", a déploré M. Bayrou.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pourquoi le gouvernement dresse les francais les uns contre les autres ?Les vrais privil�ges ne sont pas les agents des r�gimes sp�ciaux mais plut�t ceux qui profitent des 15 milliards exon�rations sans rien apporter de plus au pays

michel

Anonyme a dit…

Je suis d'accord que la r�forme des r�gimes sp�ciaux ne r�glera pas le probl�me des retraites. Ceci dit, je pense que cette r�forme doit au moins �tre faite dans un esprit d'�quit�.
Dans la majorit� des cas, on ne me fera pas croire que les conditions de travail des agents justifie les conditions de ce r�gime.
Quant au discours affirmant que l'impact du d�ficit de ces r�gimes est faible par rapport � d'autres et qu'il faut donc laisser les agents b�n�ficier tranquillement de ces privil�ges, je le trouve pitoyable et surtout ind�fendable s�rieusement.