29 juin 2008

INFO ADHERENTS

Mouvement Démocrate des Hauts-de-Seine :

De 14 à 21H50 hier 28 juin 2008, les militants du département ont amendé et adopté le Règlement Intérieur, qui assurera le fonctionnement du mouvement départemental. Il reste maintenant à le faire valider à l'échelle nationale.

Espoir donc, qu'après l'été, le mouvement départemental élise ses représentants dans le calme et qu'il fonctionne harmonieusement. Les sections locales seront elles aussi sollicitées pour élire leur bureau. Espoir, là aussi, qu'elles s'organiseront au mieux pour remplir leur fonction au sein du mouvement départemental.

Un peu fatiguée par l'après-midi d'hier, je m'arrête-là pour aujourd'hui.

Claude Klein

19 juin 2008

Mouvement démocrate de Puteaux


Communiqué


19 juin 2008


Le MoDem de Puteaux prend acte de l’adhésion de Monsieur Christophe Grébert au mouvement Démocrate. Néanmoins, nous sommes étonnés, pour ne pas dire surpris, de cette décision si soudaine ; il est vrai qu’il vient d’être mis en minorité au sein de l’association « Puteaux Ensemble ».

Conseiller municipal d’opposition élu sur une liste a- politique il a fondé sa démarche politique sur la démocratie participative. A ce titre il aurait du consulter toute la section du Modem de Puteaux car son adhésion n’est pas sans conséquence. Elle ressemble fortement à un parachutage et semble aller à l’encontre de la démocratie interne que nous souhaitons faire vivre dans notre mouvement.

Monsieur Grébert doit comprendre qu’il appartient à une équipe, à un groupe et qu’il s’agit pour nous de « jouer collectif ». Nous ne souhaitons pas que ses futures prises de positions comme simple adhérent soient une nouvelle illustration de la tactique utilisé au sein du Parti Socialiste de Puteaux par le passé .
18 juin 2008
« Le Parisien » annonce l’adhésion de Monsieur Christophe Grébert au Mouvement Démocrate.

Brève Longue de Comptoir :

Hé ! Quelqu’un arrive ! Quelqu’un qui a réunit 25% des suffrages exprimés sous le nom de la liste indépendante qu’il conduisait aux dernières élections municipales.

Un adhérent de rapport, dis donc.

Ouais, un spécialiste des campagnes électorales informatiques ; un journaliste au fait des dernières nouvelles du jour. Un citoyen capable de rassembler, de mobiliser, de mener une équipe combattante, un commando implacable en efficacité. Quelle chance pour un mouvement politique qui jusqu’à présent perdait ses cadres.

Alors, on bat des mains ? On hurle de joie ? Allons-y ! Hurrah ! Hurrah ! Hurrah !

Tout à coup, silence. Une pensée traverse les esprits. Un doute se fait jour.

Au fait, CG, c’est pas celui qui a « promis, juré, craché » qu’il était a-politique ? Qu’il était, au-dessus des partis, un citoyen-rassembleur de citoyens et qu’ensemble à Puteaux, son groupe ferait la vie tellement meilleure ?

Oui. - C’est le même ? - Oui…

- Il a évolué pour adhérer au MoDem !…

- Pas tellement tu sais; à l’époque des grandes déclarations il avait déjà voulu imposer une alliance unilatérale au MoDem.

Ah bon ?!

- - Oui, oui ; pas grand chose, il avait besoin de quelques candidates pour sa liste, un nom connu pour inspirer confiance au peuple et aux banquiers, des militants habitués aux campagnes de collage d’affiches et de distribution de tracts.

- - Un autre truc aussi : éliminer son concurrent direct.

C’est tout ?

Tu as vu beaucoup de MoDemistes avec Mr G, toi ? --- Pas tellement, hein ?

- Non... Je me souviens bien de quelques dames fort sympathiques qui parlaient un peu du MoDem au marché, et, qui, l’après-midi, distribuaient de vieux tracts pour la caméra. Mais elles tractaient avec écharpe bleu canard et logo « Puteaux Ensemble »… On ne pouvait pas vraiment savoir.

Non, on ne pouvait pas.

- Tu sais, le mot d’ordre était : « a-politique », « a-politique », a-politique ». En plus, j’ai entendu dire qu’une grande partie de la section de Puteaux n’était pas d’accord de disparaître pour les beaux yeux de Monsieur CG. Ouais, ouais, il me semble bien qu’il y a eu refus de soutenir une investiture contre laquelle un vote très indicatif avait indiqué une volonté forte de présenter une liste Mouvement Démocrate aux Municipales.

Et qu’est-ce qui s’est passé ?

- - Pas grand-chose.
- - Ces démocrates n’ont pas participé à la campagne électorale. Je crois qu’ils ont continué à travailler pour maintenir la section à Puteaux. Autre chose, aussi, un du groupe a décidé individuellement de contrer la décision d’investiture bizarre. Il s’est présenté sur la liste Union pour Puteaux.
- -
Et, alors ? - - Il a été élu.

- Tu sais : « Un partout, la balle au centre », c’était pour expliquer que le Mouvement Démocrate avait deux élus municipaux, une dans l’opposition, un dans la majorité.

- Tu vois, c’est ça le MoDem. Il est capable de trouver du bon partout. C’est génial, non. Quelle ouverture, quel apport nouveau dans le monde politique. Géant !

- Tu dis ça, tu dis ça, mais alors, pourquoi, qu’il accepte l’adhésion de ce Monsieur CG ?

---- ???
C’est vrai ça ! Monsieur CG et la politique traditionnelle c’est pas bonnet blanc et blanc bonnet ?

---- ???
Ben non ! Il promet ‘la politique autrement’ ; il fait des déclarations qui font rêver.
Ouais… mais ça, il a recopié sur Monsieur Bayrou !

-T’occupe ! Réfléchis : quand les choses ne vont plus dans le bon sens pour lui, qu’est-ce qu’il fait ?

Qu’est-ce qu’il fait ?

- Tu sais pas ?!!! Il passe sa veste classique comme un vrai politicien !

M’enfin, le Mouvement Démocrate risque fort de se retrouver bec dans l’eau si Monsieur CG décide de revirer à bâbord, hein ?

Ouais…

- Comme le PS avant « Puteaux Ensemble, pour une ville qui nous ressemble » ; comme « Puteaux Ensemble pour une ville qui nous ressemble » avant le MoDem…
---
- Ben dis donc, on l’a échappé belle, nous, à Puteaux. Qu’est-ce qu’on aurait fait si, élu,
Monsieur CG avait décidé d’appliquer un programme C et prendre tout le pouvoir ?

Hein ?!!!

Pure spéculation, mon pote.
18 juin 2008

18 juin 2008

PRATIQUES TRES PERSONNELLES

Nous avons recu d'une ancienne collistière de la liste Puteaux Ensemble une appreciation du fonctionnement éthique de son leader.

L’Ethique exemplaire de Christophe Grébert.

Christophe Grébert, le lundi 16 Juin, à 0H49, a publié sur son site une « autocritique », validation très interne, de son travail d’élu d’opposition. A partir de sa rareté, il faut saluer cette initiative. S’il traduisait son respect de sa charte éthique, en notation, l’on pourrait atteindre, implicitement certes mais modestement, sans doute, 30 sur 20. Que c’est bien !
Sa position d’exclu du Vrai Pouvoir de Décision du Conseil Municipal, sa position d’opposant donc, semble lui permettre de reprendre pied en Démocratie.
En effet, pendant cette même période, dans un lieu de Pouvoir symbolique, mais qu’il croyait effectif, « habité » par ses colistiers, il a concrétisé ses désordres conceptuels en utilisant, contre « les siens » des méthodes « totalitaires ». Ses pratiques, dans ce petit et sympathique laboratoire, augurent mal de l’avenir parce qu’elles ont anéanti la charte éthique. Par une première validation externe, je lui attribue, dans cette situation de Pouvoir, la note de moins 30 sur 20.
Pour Christophe Grébert, par « humanisme », j’en appelle à tous les Démocrates pour le maintenir très longtemps dans l’Opposition, là où il excelle.
C’est l’effet, positif pour lui et pour nous tous, de son échec aux Elections Municipales. Une chance commune !

A Keszey. Le 16/06/2008.

17 juin 2008

CAP 21 / MOUVEMENT DEMOCRATE

Bienvenue à tous les membres de CAP 21!

Au Congrès de Seignosse, ils avaient bien dit qu'ils nous rejoindraient dès que le Mouvement Démocrate aurait réglé ses problèmes internes et financiers. Leur pleine adhésion au Mouvement suggère donc que Cap 21 mise sur l'avenir : fiabilité des statuts et volonté du MoDem d'appliquer ses valeurs et son programme. En nommant Corinne Lepage vice-présidente chargée ces commissions de travail, le Mouvement Démocrate favorise leur structuration et se dote des atouts majeurs que sont la précision et la clarté de Madame Lepage. Sa capacité d'intervention dans les débats nationaux, européens et internationaux sur toutes les questions de développement durable permettra au Mouvement Démocrate de devenir un partenaire intelligent dans ce domaine. Lisez le commmuniqué de l'AFP pour davantage de détails.


CAP 21 ENTERINE SON ADHESION AU MODEM AU TERME D'UN DEBAT "ASSEZ CHAUD"


NANTERRE (AFP) - Le parti écologiste Cap 21 a entériné dimanche,
(15 juin),lors d'un Congrès statutaire à Nanterre (Hauts-de-Seine), son adhésion au Mouvement Démocrate (MoDem) dont il est membre fondateur, au terme d'un débat "assez chaud" de l'aveu de sa présidente, Corinne Lepage.

"Ca a chauffé" sur la question de la double appartenance Cap 21/MoDem, a reconnu devant la presse Mme Lepage, qui vient d'être nommée vice-présidente du MoDem, en charge des commissions de travail.
"On a voté trois fois sur la question de savoir si des adhérents de Cap 21 pouvaient y rester sans adhérer obligatoirement au MoDem. On a fini par dire "non", a-t-elle expliqué.

Selon elle, environ "20%" des adhérents voulaient garder la liberté de refuser l'adhésion automatique au MoDem. En revanche, les statuts du MODem ont été approuvés "à l'unanimité".
Cap 21, qui compte "entre 2500 et 3000 adhérents, garde une "autonomie pogrammatique et financière, mais pas politique", a-t-elle précisé.

Cela signifie que des candidats issus de Cap 21 aux prochaines élections seront "des candidats MoDem", a expliqué Mme Lepage, ex-candidate aux municipales.

"Je suis convaincue que le mélange de cultures politiques que représente le MoDem est à même de répondre au défi de construire le parti du développement durable", a- t-elle déclaré dans son discours de clôture, devant une centaine de militants et le président du MoDem, François Bayrou.

"Cap 21" peut et veut jouer un rôle central" dans l'élaboration du projet, car "nous disposons d'une base programmatique et d'une réflexion déjà poussée, qui pourra servir de base au MoDem", a-t-elle ajouté.
M. Bayrou a expliqué qu'"opposé aux courants" où chacun cherche à se compter en vue d'obtenir "un nombre de places en fonction des résultats de la guerre interne", il acceptait l'existence de "sensibilités" telles que Cap 21.

Dans le "respect de l'histoire et des identités", il faut construire "un mouvement riche et pluriel", a-t-il lancé, tout en mettant en garde : "dans l'action, il faut que nous soyons soudés".

Ce congrès de deux jours a accueilli samedi soir des intervenants extérieurs pour un débat sur le développement durable : l'ex-porte-parole des Verts, Yann Wehrling, l'ancien conseiller de Ségolène Royal, Bruno Rebelle (ex-Greenpeace) et le député UMP, François Grosdidier, opposé aux OGM.
"Nous avons décidé de monter une union nationale de tous les défenseurs de l'écologie, qui sera trans-partis", a affirmé Mme Lepage.

Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, invité à cette soirée, s'était décommandé pour des raisons d'agenda, mais il a invité l'équipe de Cap 21 à une réunion de travail et de débats le 19 juillet", a indiqué, à l'AFP, son entourage.

Source AFP
Nous empruntons à "France Démocrate", le compte-rendu du dîner-débat, du 12 juin, organisé à Issy-les-Moulineaux (92) par l’association Issy & Demain, en les remerciant de ce travail de synthèse. CK.

L’invité de cette soirée était Bernard Lehideux, député européen MoDem.

A 20h, les 70 convives présents sont installés et attendent le député européen ;les esprits sont motivés et veulent débattre, surtout après la dernière Convention pour l’Europe organisée par Marielle de Sarnez, le 8 juin.
Bernard Lehideux arrive en compagnie de Christophe Ginisty,conseiller municipal MoDem d’Issy-les-Moulineaux.

Bernard Lehideux, après avoir laissé aparaître un visage sceptique concernant l’issue du scrutin du référendum Irlandais sur le Traité de Lisbonne, débute l’introduction du débat en rappelant l’importance du fonctionnement du Parlement européen par rapport au Parlement français :

Dans le premier, les projets sont discutés entre parlementaires et aucune majorité n’est acquise d’avance. le député européen reprend l’exemple de la directive bolkenstein : le projet déposé au Parlement européen était de nature ultralibérale ; après avoir été confié à un rapporteur, une députée Européenne allemande sociale-démocrate, le texte a été étudié et négocié par ses parlementaires jusqu’à ce que celui-ci soit vidé de son essence ultralibérale. Inversement, le Parlement français ne permet pas ces discussions : la majorité acquise d’avance vote sagement les yeux fermés le projet de loi que lui soumet le ministre.

Le député européen rappelle aussi que François Bayrou, Marielle de Sarnez et lui-même préparent la présidence Française. Leurs efforts pour que le gouvernement français retiennent le dossier social (en plus de l’énergie/climat, de l’immigration, de la réforme de la PAC et de la défense) ont été récemment récompensés. Bernard Lehideux à également souligné que le Conseil National du 8 juin du Mouvement démocrate a voté pour la stratégie de listes autonomes dans les huit régions françaises, en vue des prochaines élections européennes de juin 2009. François Bayrou ne sera pas candidat, mais sera le porte-parole des listes européennes démocrates. Le député européen revendique l’idéal européen comme l’héritage et le combat politique du Mouvement démocrate, seul mouvement français à être cohérent avec l’Europe ; en face, le Parti socialiste a encore des eurosceptiques avec Laurent Fabius et l’UMP compte encore des souverainistes, ainsi que des parlementaires parmi lesquels, l’idéal européen ne soulève ni leur intérêt ni leur enthousiasme.
A ce titre, Bernard Lehideux s’inquiète que le gouvernement français n’ait toujours pas précisé les modifications dans les huit circonscriptions qu’entraîneront la réduction du nombre des eurodéputés français qui passeront de 78 à 74 élus.

Bernard Lehideux fait aussi le constat d’une Europe qui ne passionne plus les citoyens ; ces derniers s’éloignent progressivement d’elle, après le refus des référendums français et néerlandais et, peut-être, irlandais. Ce constat doit être pris en compte par le Mouvement démocrate, car l’idéal européen ne peut plus être défendu devant un électorat devenu plus eurosceptique qu’europhile.
Il est ensuite l’heure de passer aux questions des convives.

En voici quelques-unes :

Ne faut-il pas remplacer la Commission européenne, devenue trop "antisociale", par une gouvernance plus sociale-démocrate ?

Bernard Lehideux dit que parmi les 27 Etats membres, il n’y a pas de majorité pour désigner les commissaires européens. En effet, la désignation de la Commission dépend des fluctuations politiques nationales dans chaque Etat membre. Mais la Commission a une origine multiple, les commissaires sont donc obligés de travailler ensemble. Le député européen pense également que l’élection d’un président de l’Union européenne au suffrage universel serait hasardeux, tant que les citoyens européens ne se connaissent pas suffisamment et que la confiance entre eux et les institutions n’est pas au rendez-vous.
Là encore, le Traité de Lisbonne, s’il est ratifié, permettra à un président de l’Union d’être élu par ses pairs pour un mandat renouvelable de deux ans et demi ; il sera également le porte-parole identifiable de l’Europe auprès des médias, des citoyens et des acteurs internationaux.

A ce titre encore, Bernard Lehideux fait une parenthèse concernant le délabrement de la considération française à l’égard de l’Europe.
Ainsi, il s’indigne que le ministre délégué français aux Affaires européennes soit "l’adjoint du ministre des Affaires étrangères". "Les affaires européennes ne doivent plus être les affaires étrangères !", lance-t-il.

Il y a plus de lobbyistes que de fonctionnaires à Bruxelles et Strasbourg. Que penser de la prise de décision de la Commission européenne dans ce cas-là ?

En réponse, Bernard Lehideux rappelle que les fonctionnaires français qui acceptent d’aller travailler à la commission européenne sont ensuite très mal vus de leurs collègues nationaux, dès qu’ils reviennent en France. Cet état d’esprit l’inquiète et il affirme que la prise de décision est, et, reste le fait des parlementaires européens.
Pour les lobbies, Bernard Lehideux préfère qu’ils soient inscrits pour entrer au Parlement européen et soient ainsi rendus publics, que de les voir agir dans l’ombre avec opacité. Le député européen rappelle d’ailleurs que les eurodéputés ont le droit et le devoir derecevoir les lobbyistes pour les écouter et s’informer de ce qu’ils pensent. Parmi eux, certains lobbies sont des syndicats européens que les eurodéputés ne peuvent ignorer. Ensuite, chacun eurodéputé n’est pas obligé de croire les lobbies et d’accepter leurs amendements.
Bernard Lehideux cite a contrario la bagarre que se livrent dans les couloirs de l’Assemblée nationale la CGPME et le MEDEF concernant le projet de loi relatif à la modernisation de l’économie française.

Ne peut-on pascréer des listes communes avec les autres partis centristes européens ?

Bernard Lehideux est séduit par cette idée, mais estime que’elle serait complexe du fait que des alliés européens seraient forcément insatisfaits de ne pas figurer en bonne place sur les listes européennes. Par contre, le député européen rappelle que François Bayrou travaille toujours à la fusion d’une formation commune par le biais du groupe centriste de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux du Parlement européen. L’UDF avait historiquement quitté le PPE, (groupe des conservateurs européens) qui se droitisait, au profit de la création de ce groupe parlementaire dont François Bayrou a été l’un des fondateurs.
Un des convives félicite d’ailleurs Bernard Lehideux et le groupe parlementaires des eurodéputés centristes d’avoir combattu et repoussé une proposition du PSE (les socialistes européens) qui voulait réduire les groupes parlementaires minoritaires au sein du parlement européen.

Qu’est-ce que le Traité de Lisbonne va apporter comme améliorations ?
Et, qu’est-ce qu’il faudra faire dans les domaines que le Traité ne pourra pas améliorer ?

Bernard Lehideux ne revient pas sur l’espoir que la présidence de l’Union Européenne devienne avec ce Traité plus "humaine" et mieux identifiable auprès des citoyens européens. Par contre, le député européen déplore l’absence de "leadership", élément indispensable pour redonner du lien entre l’Europe et les citoyens. Des couples de personnalités politiques avaient créé ce lien comme De Gaulle-Adenauer ou Miterrand-Kohl. Bernard Lehideux estime que François Bayrou, s’il avait été élu président de la République en 2007, aurait pu incarner ce leadership. Aujourd’hui, il estime que seule la chancelière Angela Merkel incarne encore un peu de ce leadership par sa personnalité engagée pour la construction européenne.

Ne peut-on pas envisager de relancer l’idée d’une nouvelle Constitution européenne?

Bernard Lehideux n’y est pas hostile, bien au contraire. Il aurait même souhaité une nouvelle Constitution plutôt qu’un traité "rafistolé". Il s’indigne à ce titre que la France, grand pays fondateur, n’ait pas protesté suite au retrait des symboles de l’Europe (hymne, drapeau) dans le nouveau traité.

Ne faut-il relancer les Etats-Unis d'Europe?

Le député européen acquiese et rappelle que "les Etats-Unis d’Europe" sont "le fil rouge historique" du gouvement démocrate et de son combat pour la construction européenne.

D’autres questions sont posées sur le pouvoir d’achat, l’agriculture, la Turquie et le projet français d’union méditerranéenne.

Bernard Lehideux ne se dit pas spécialiste des questions agricoles, mais pense que l’Union européenne aurait intérêt à promouvoir la paix dans certaines régions du monde à travers la conclusion d’accords faits sur des denrées précieuses comme l’eau. Il reprend ainsi l’exemple de la construction européenne qui s’est faite à partir des accords sur le charbon et l’acier, denrées qui alimentaient naguère la guerre entre la France et l’Allemagne.

Pour la Turquie, le député européen est contre son adhésion, comme la plupart des eurodéputés du Mouvement démocrate. La Turquie ne serait pas, selon lui, géographiquement dans l’Europe. Elle a encore non résolu des problèmes comme la reconnaissance du Génocide arménien et son adhésion par son poids démographique imposerait une prise en charge trop lourde pour l’Europe. Bernard Lehideux ne souhaite pas non plus aller dans le sens de Michel Rocard : l’eurodéputé socialiste souhaite que des pays comme le Maroc et Israël adhèrent à l’Union européenne dans la foulée de la Turquie. Bernard Lehideux craint ainsi que la construction europénnne dévie vers le concept d’une "ONU régionale", ce qu’il ne veut pas.

Enfin, le projet d’union méditerranéenne pose une condition indispensable pour Bernard Lehideux : celle que ce projet ne soit pas la domination d’une civilisation, celle de l’Occident, sur les autres civilisations de la Méditerranée. Le député européen souhaite plutôt une vision d’une "civilisation de la Méditerranée" ; mais le projet de la future présidence française de l’Union européenne lui apparaît très incertain.

La soirée se termine et il est bientôt 23h30. Avant que Christophe Ginisty ne conclue ledîner-débat, Bernard Lehideux évoque la situation de François Bayrou :

"Il n’est pas tout seul" comme veulent le faire croire les médias. Le président du Mouvement démocrate vient de tourner la page de la construction du mouvement. D’après le député européen, François Bayrou va passer à l’étape du rajeunissement des vice-présidents, dont les prochains nominés seront probablement des "quadras". François Bayrou entame également une nouvelle période de déplacements à travers la France, en vue d’aller à la rencontre des fédérations démocrates et des Français en général, mais aussi des déplacements à travers le monde.

13 juin 2008

INTER-COMMUNALITE : REGLEMENT INTERIEUR DU 92

La réunion-débat a bien eu lieu hier, le 12 juin, à Suresnes. Nous y étions invités et nous y avons participé avec plaisir. Merci à Isabelle Florens, conseillère nationale élue, qui a organisé cette réunion.

A noter, ce début de mise en pratique d'un processus prévu par le Mouvement Démocrate : la solidarité communale d'échange et de travail.

A Suresnes, les sections de Puteaux, Neuilly et Rueil étaient représentées.
Alexandre Harmand, responsable de Neuilly, et Philippe Trottin, conseiller national élu, responsable de Rueil, accompagnaient leurs adhérents.

De Puteaux, nous étions une quinzaine. Ayant travaillé le texte, nous avons pu en débattre. La discussion a permis d'éclaircir plusieurs points concernant les articles 2, 5, 9. Les suggestions d'amendements au projet seront envoyées sur le site du Modem92 pour les soumettre au comité de rédaction. Nous espérons que celui-ci en tiendra compte dans le Règlement Intérieur du 92.

Etait aussi présent pour expliquer et débattre du projet, Antoine Dupin, secrétaire départemental en fonction jusqu'aux élections du Bureau Départemental prévues pour le 27 septembre.

Fort de son expérience d'élu et de responsable, il a expliqué l'importance de la collégialité et du partage des responsabilités pour la gouvernance d'un mouvement politique. D'où deux nécessités :

- Un Mouvement encadré globalement par des collèges de dirigeants pour éviter
qu'il soit accaparé par un petit nombre d'élus.
- Un non-cumul des responsabilités locales et départementales pour reconstruire un tissu solide de militants formés, impliqués dans le fonctionnement du Mouvement, et, donc, éligibles.

Ces notions de participation et de collégialité dénotent la volonté de construire une démocratie réelle à partir de la base. Elles sont partagées par les participants d'hier soir, qui se sont engagés à les mettre en pratique dans la Fédération du 92.

Date à retenir : 28 juin 2008.

C'est le samedi où sera discuté et voté par le Congrès Départemental - c'est-à-dire, tous les adhérents des Hauts-de-Seine - le Règlement Intérieur Départemental, au siège du Mouvement Démocrate, à partir de 14H.


Le Mouvement Démocrate commence à fonctionner selon les règles et les statuts dont il s'est doté. Souhaitons qu'à partir des élection de septembre, les instances départementales et locales le fassent aussi. Notre section locale de Puteaux pourra à nouveau travailler avec tout le sérieux, l'enthousiasme, la solidarité et la sérénité nécessaires à une section efficace.


CK

2 juin 2008

INFO VILLE

VIDE-GRENIERS : Trésors à dénicher, le dimanche 8 juin de 13H à 19H,
Place de la Vieille Eglise. Thème de la journée : Les Pirates.


DEVELOPPEMENT DURABLE : Ce sujet a occupé une large place lors de la campagne des législatives et des Municipales. La ville de Puteaux commence à débattre de cette question. Cette question intéresse chaque habitant. Nous vous communiquons les dates des débats organisés au mois de juin.

AGENDA 21 : "Vivre à Puteaux en 2020 : grandir, travailler, vieillir".
Débat pour exprimer notre vision de l'avenir de et dans la ville.

DATES : mercredi 4 juin de 19H à 20H30 - Ecole Petitot
samedi 7 juin 15H30 à 17H - Préau Maternelle Benoît Malon
jeudi 26 juin 19H à 20H30 - Auditorium de la Médiathèque